l Arrivé à sa 6e édition, le Festival de la musique arabe de Djemila (Sétif), qui a pris fin dans la nuit de samedi à dimanche, a déjà atteint un niveau appréciable. Lakhdar Bentorki, directeur de l'Office national de la communication et de l'information (Onci) estime que le festival «a quand même évolué par rapport aux cinq précédentes éditions, malgré quelques contraintes objectives en voie d'être éliminées». «Ce n'est qu'un juste retour des choses si ce festival arabe est aujourd'hui en bonne place dans un calendrier national qui compte 150 festivals, et bien que récent, son compteur marque des points en tirant un avantage indéniable de l'extraordinaire dynamisme dont fait preuve une wilaya (Sétif) en plein essor», se félicite encore Lakhdar Bentorki. Plus réaliste, il avouera : «Nous ne sommes pas encore arrivés au top, mais le progrès est là.»Maintenant que les lampions se sont éteints, les responsables concernés s'affairent d'ores et déjà, sans perdre de temps, à tirer les premières conclusions, sur les bases de défaillances constatées sur le plan de l'organisation. Sur un plan plus large, les responsables de l'Onci ambitionnent d'en organiser – à l'instar des festivals de la chanson déjà existants – d'autres qui soient dédiés au cinéma et au théâtre et qui pourraient se dérouler sur des sites archéologiques, tels ceux de Djemila (Sétif) ou de Timgad (Batna).