l Hormis quelques couacs, les inscriptions universitaires clôturées hier, se sont bien déroulées dans l'ensemble. A l'université de Bouzaréah où les délais ont été prolongés de deux jours pour les sciences humaines, l'on a enregistré un engouement particulier pour la filière journalisme : 1 000 postulants pour 365 places ! Une sélection devra être faite. C'est du moins ce que nous avons constaté jeudi au niveau de l'université de Bouzaréah où toutes les dispositions ont été prises pour le bon déroulement de cette opération. Les inscriptions ont été clôturées hier (vendredi), sauf pour la filière sciences humaines car le délai a été prolongé de deux jours. «Les étudiants et leurs parents étaient très satisfaits quant au bon déroulement de cette opération. Le personnel s'est donné à fond ; parfois on travaille même après 17h s'il y a des étudiants qui ne se sont pas encore inscrits. Nous avons mobilisé plus de 150 agents techniques et agents de sécurité», nous dit le Pr Abdelkader Henni, recteur de l'université de Bouzaréah, qui faisait une tournée pour s'enquérir des conditions de déroulement des inscriptions. Il faut dire que les étudiants que nous avons rencontrés au niveau de l'université ont exprimé une grande satisfaction et affirment que «toutes les conditions sont réunies». «Tout a été très bien organisé ; il y a des agents pour nous orienter et nous donner le moindre détail sur les procédures d'inscription», estime un étudiant habitant Baraki (Alger). «Je me suis déjà inscrit je viens de récupérer ma carte d'étudiant, c'était vraiment rapide», nous a dit, pour sa part, un autre étudiant habitant Aïn Taya. Toutefois, il faut dire qu'il y a certains étudiants qui ont rencontré de petites difficultés. «Mon cas est un petit peu spécial : j'avais un problème, donc je n'ai pas pu effectuer ma préinscription via internet. Je me suis rendue à l'INI et on m'a demandé d'aller à Bouzaréah, et là on m'envoie d'un bureau à un autre, je ne sais plus ou aller…», nous confie une étudiante avant que le recteur, qui sortait de la salle où se déroulent les inscriptions, l'interrompe : «C'est quoi votre problème mademoiselle?» L'étudiante lui a alors expliqué les raisons qui l'ont empêchée d'effectuer sa préinscription et M. Henni l'a rassurée : «Actuellement vous ne pouvez pas vous inscrire puisque vous n'avez pas effectué votre préinscription, mais vous pourrez le faire au mois de septembre à condition de fournir un justificatif attestant les raisons qui vous ont empêchée d'effectuer votre préinscription. Ne vous inquiétez pas, vous allez vous inscrire et faire vos études le plus normalement du monde ». Sur un autre plan, M. Henni nous a fait savoir que pour les filières littérature et langues étrangères, le taux d'inscription a dépassé 80%. «Il ne reste que 100 étudiant à inscrire aujourd'hui et demain (avant-hier et hier ndlr)», a-t-il dit. Concernant le domaine sciences sociales, le taux d'inscription est de 98,75%, il reste pratiquement moins de 50 étudiants à inscrire. Pour les sciences humaines, les délais d'inscriptions ont été prolongés de deux jours. Journalisme : plus de 1 000 postulants l Selon M. Henni, jusqu'à jeudi, le nombre d'étudiants ayant opté pour la filière journalisme a dépassé 1 000. «Le quota qui a été réservé pour cette filière est de 365 places. Donc, nous allons faire une sélection et classer les étudiants par ordre de mérite, selon la moyenne du bac et seulement 365 seront retenus», nous a-t-il expliqué. «Nous allons afficher la liste de tous les postulants pour la filière journalisme et celle des étudiants admis dans cette filière avec leurs nom, prénoms et moyenne au bac pour dire que tout est fait dans la transparence la plus totale», a-t-il ajouté.