Directives n Jeudi, à l'issue de son audition du ministre des Travaux publics, le président de la République a donné des orientations et des instructions à suivre en vue de poursuivre l'extension et la modernisation qu'a connues ce secteur. L'engagement de projets colossaux dans les différentes régions du pays concernant routes, ports et aéroports a permis aux entreprises nationales ayant travaillé avec de grandes sociétés étrangères d'acquérir l'expérience nécessaires leur permettant, à l'avenir, de prendre en charge la mise en œuvre d'autres projets sans avoir à s'appuyer sur l'expérience étrangère. Le président de la République a estimé qu'«il est essentiel d'impliquer plus profondément l'outil national d'études et de réalisation qu'il importe d'encourager pour lui permettre d'améliorer ses performances et élever le niveau de ses prestations pour s'aligner sur les standards internationaux consacrés». Parmi les retombées positives du programme d'investissement public 2005-2009, le renforcement de l'outil national de réalisation et d'ingénierie par la création de 3 500 nouvelles entreprises et 400 bureaux d'études dans la filière ds travaux publics, selon le premier responsable du secteur, Amar Ghoul. M.Bouteflika a souligné également que ce secteur «doit également procéder à la réforme et à la modernisation de l'organisation des services de l'entretien routier pour prendre en charge l'évolution importante de ce patrimoine compte tenu des moyens colossaux qui sont consacrés à son entretien et à sa préservation». Il a en outre insisté sur le respect des délais de réalisation, l'exigence de la qualité des ouvrages et la maîtrise des coûts. La stratégie adoptée a permis au secteur d'enregistrer durant le précédent programme quinquennal 2005-2009, des résultats appréciables à travers notamment la consolidation des actions engagées depuis 1999. L'entretien et le développement d'un linéaire global de 67 369 km réparti sur tout le territoire national (Nord, Hauts-Plateaux et Sud), dont 41 277 km en actions d'entretien (Routes nationales, chemins de wilayas et chemins communaux) et 26 092 km en actions de développement (modernisation, construction neuve, développement...), le parachèvement de la route transaharienne avec la livraison du dernier tronçon Tamanrasset-frontière algéro-nigérienne sur 415 km, la réalisation de 1 250 ouvrages d'art (nouvelles constructions, réhabilitation et entretien), la réalisation de 11 ports et abris de pêche constituent entre autres les principales réalisations du précédent quinquennat. Ces résultats seront consolidés davantage par la poursuite des actions engagées grâce au programme quinquennal 2010-2014. Il est envisagé essentiellement dans ce cadre de réaliser un linéaire de 18 100 km, comprenant des actions de développement en matière d'extension de capacité, de modernisation et de renforcement et des actions d'entretien du réseau routier, ainsi que l'entretien, le confortement et la réalisation de près de 1 200 ouvrages d'art.