l «Nous sommes orphelins avec la disparition de nos maîtres Kessoum, Tobbal et Nouni», nous dit Smaïl Benzaïbek, chanteur chaâbi. Au programme de la soirée de samedi à l'hôtel Ansar de Blida, l'artiste, qui a fêté ses 51 ans le 19 août dernier, a présenté un Insiraf h'sine ‘Ya qaouma sellou', un qcid haouzi ‘Ya mendra rebbi yeghfer' et un un qcid chaabi ‘Messaadna bezzine bouchra' avant de clôturer son tour de chant par un ‘mkhiless' qui a tenu en haleine le public, hommes et femmes. La bonne ambiance des soirées de ramadan était au rendez-vous, notamment avec les boissons et sucreries offertes par les organisateurs. Mlle Nadia Taïbi, toujours égale à elle-même, a donné une biographie du chanteur tout en ne manquant pas d'annoncer l'hommage au regretté chanteur Abdelkader Kessoum mardi prochain, au cours de la soirée consacrée à Hamdi Bennani et à l'association El-Fen oua El-Adeb. Abdelkader Benzaïbek a évoqué le regretté Kessoum qui «nous laisse sans guide, lui le cheikh qui me conseillait sans cesse sur la domination de soi et la maîtrise du trac. J'ai le trac à chacune de mes soirées, par respect au public. Et cela n'a pas changé depuis mes débuts en 1991. Rabah Driassa était son modèle tout autant que Djil Djillala. «Je rends hommage à mon maître Rabah Driassa qui m'a invité la semaine passée à Dar Diaf où je me suis produit sur scène avec son fils Abdou. A 51 ans, je ne cesse d'apprendre et je suis volontaire pour apprendre encore davantage vu que le titre de "cheikh" n'est pas facile à acquérir et qu'il est lui-même une lourde responsabilité», a expliqué l'artiste juste avant de se présenter devant le public qui lui a fait une longue ovation.