Nomination n Le Doyen se trouve sans président du conseil d'administration. Une situation qui bloque le club dans son évolution. En dépit du fait que le MCA a réussi à créer sa société par actions il y a plusieurs semaines, il n'en demeure pas moins que les dirigeants n'ont pas encore trouvé celui qu'ils nommeront au poste de président du conseil d'administration. C'est là un vrai problème qui freine la marche du vieux club dans sa reconversion au professionnalisme. Ahmed Gaceb, un des membres opposants de l'actuelle direction, a d'ailleurs été invité par le conseil d'administration du Doyen pour une réunion à cet effet, où lui a été proposé la candidature au poste de président du conseil d'administration. Gaceb a insisté sur l'importance que revêt à ses yeux l'union de la famille mouloudéenne et souhaité que soit mis un terme à la guéguerre qui règne en son sein, guéguerre du reste qui finira par effriter le club, a-t-il mentionné, et ce, avant de prendre une quelconque décision. Il a, également, proposé l'ouverture du conseil d'administration à deux membres de l'opposition. Un avis qui semble partagé par la majorité des membres du conseil d'administration, comme en témoigne la demande formulée à Gaceb pour qu'il prenne attache avec ses amis de l'opposition, afin d'inviter deux d'entre eux à faire partie du conseil d'administration. Selon nos sources, il s'agirait de Chaâbane Louanes et de Ahmed Zedek. La question n'est pas entièrement tranchée, notamment du côté de l'oppositon. Tous se demandent, en effet, quelles sera la réaction des membres qui seront écartés des affaires du club. Mais l'avenir du club oblige les Mouloudéens d'agir très vite et Gaceb semble la personne adéquate pour assurer ce poste, afin de guider le club dans cette nouvelle ère de professionnalisme. Il se trouve que l'ancien bras droit de Messaoudi est le candidat du consensus, surtout que les personnalités ne se sont pas bousculées pour s'occuper de cette SPA le Doyen. Sachant que l'homme de l'ombre du Mouloudia, Ahmed Tafat, se trouve parmi les fervents partisans du plébiscite de Gaceb, il est fort à parier que la décision tombera dans les jours à venir, à moins que l'opposition n'exerce une pression sur Gaceb pour se retirer. Cette éventualité est plausible du moment que Hamid Zedek maintient toujours sa position, qui consiste à reprendre tout simplement les affaires du moment que la justice avait tranchées en sa faveur, selon ses dires.