l Pour la première fois, le ministère de la Santé a mis en garde hier, mardi, contre la consommation excessive de sucreries pendant l'Aïd El-Fitr, car ceci peut être à l'origine de dérèglements digestifs causant des malaises et des crises de côlon. Les gâteaux et les friandises sont particulièrement déconseillés aux diabétiques et aux hypertendus. C'est une première : le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière a mis en garde hier, mardi, contre la consommation excessive de sucreries pendant l'Aïd El-Fitr. Cette mise en garde est liée à des malaises enregistrés, ces dernières années, chez certains malades chroniques, notamment les diabétiques et les hypertendus. «La consommation abusive des sucreries durant l'Aïd comme les gâteaux et les friandises est déconseillée, notamment aux diabétiques et aux hypertendus», a averti Mme Djamila Nadir, chargée du programme intégré des maladies chroniques au ministère de la Santé. Dans ce sens, elle a souligné que la consommation excessive de confiseries a été à l'origine de dérèglements digestifs causant des malaises et des crises de côlon, suite aux changements subis par l'organisme, même si la personne ne présentait aucun trouble durant le mois du jeûne. Elle a, par ailleurs, rappelé que les établissements hospitaliers à travers le territoire national reçoivent durant les premiers jours du ramadan un nombre important de personnes souffrant de dérèglements gastriques dus, notamment, à la consommation abusive de gâteaux et de boissons. Une consommation modérée de sucreries pendant l'Aïd permet à l'organisme de garder le même régime alimentaire, a-t-elle noté, mettant en garde contre la multiplication de la flore intestinale et des déséquilibres biologiques, notamment l'augmentation du taux de cholestérol et l'hyperglycémie. De même, elle a recommandé la consommation de fruits et de jus naturels riches en vitamines et en sels minéraux, en plus de leurs vertus antioxydantes. Enfin, elle a appelé la population à éviter l'achat des confiseries faites maison vendues sur les trottoirs, sur des étals exposés au soleil et à la pollution.