L'acteur Larbi Zekkal, décédé vendredi à l'âge de 76 ans, a été inhumé, hier, samedi, après la prière du dohr au cimetière de Sidi M'hamed à Alger. Des représentants du monde de l'art, notamment du cinéma, ses amis et des membres de sa famille ainsi qu'une foule nombreuse étaient présents à son enterrement. Plusieurs de ses amis ont tenu, dans des déclarations recueillies par l'APS, à rendre hommage à une personne «qui laissera certainement un vide difficile à combler». «Le décès de Larbi (Zekkal) est une grande perte pour le cinéma algérien. Il est impossible de remplacer un acteur de son envergure. Je suis encore sous le choc», a déclaré l'acteur Madani Namoun. «Le défunt Zekkal était un grand acteur mais également un grand monsieur d'une éducation irréprochable», a affirmé le réalisateur El-Hadj Rahim, ajoutant que le regretté «donnait toujours le meilleur de lui-même sans rechigner à l'effort dans son travail d'acteur qu'il aimait tant». Pour Ahmed Kadri, «Krikèche», l'Algérie vient de perdre un de ses grands hommes de théâtre. De son côté, le comédien Hassan Kachekèche, acteur principal du film Ben Boulaïd, a souligné que la mort de Larbi Zekkal, qui a marqué de son empreinte le cinéma algérien et le théâtre, est une «perte» pour la famille artistique. «Toutes les activités artistiques de Larbi Zekkal étaient empreintes de profondeur humaine et d'esprit professionnel, notamment dans la sincérité de ses interprétations», a-t-il ajouté. Pour l'acteur Omar Maârouf, Larbi Zekkal était un «grand homme» des 4e et 7e arts, dans la mesure où, a-t-il ajouté, «la jeune génération de comédiens a beaucoup appris du défunt». R. C. / APS