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Histoires vraies
Chiens féroces (1re partie)
Publié dans Info Soir le 25 - 09 - 2010

Dans le monde d'aujourd'hui, qui peut affirmer n'avoir jamais été cambriolé ? Qui peut affirmer qu'il ne le sera jamais ? Qui peut assurer que le meilleur des signaux d'alarme, que le vigile le plus fiable ne seront pas mis en défaut ? L'erreur est humaine. A plus forte raison, l'erreur peut être mécanique, électronique, électrique tout simplement. Si vous constatez pour la sixième fois en un an que votre entreprise vient d'être mise à sac, vous déciderez de trouver la bonne solution.
Firmino Da Costa rentre chez lui après une longue journée de travail. Dans la banlieue de São Luis, au nord du Brésil, sa propriété est le symbole de sa réussite. Une maison basse ultramoderne, entourée d'un parc dont les arbres magnifiques, les orchidées, font l'orgueil du propriétaire.
— Diablo ! Lucifera !
En sortant de sa voiture, au-delà du porche électronique, Firmino s'attend à voir ses deux chiens de garde se précipiter vers son véhicule et lui faire la fête. Or, rien, pas la moindre présence animale.
— Diablo ! Lucifera !
Pas le moindre aboiement. Même quand ses deux chiens sont occupés dans le parc à courir derrière quelques rats qui les intriguent, Firmino les entend aboyer. Aujourd'hui, rien ! Firmino sent une inquiétude étrange lui nouer l'estomac.
— Diablo ! Lucifera !
Mais en s'approchant de la maison tout devient clair : les deux chiens, deux magnifiques dobermans noirs comme l'encre, sont étendus sur le sol devant le portail. Firmino s'élance et pose sa main sur le premier animal. Il est mort mais encore chaud. A côté de Lucifera, la femelle, une boulette de viande qu'elle a mâchée à demi.
— Les salauds ! Ils m'ont empoisonné les chiens !
Firmino jette un coup d'œil vers l'entrée de la maison. La porte est entrebâillée, ce qui est absolument anormal.
— Jacinto ? Hermina ?
Firmino appelle ses domestiques mais il sait bien que c'est inutile. Aujourd'hui, il leur a donné congé pour la fête de Yamanja, la déesse de la mer. A l'heure qu'il est, ils doivent être avec des milliers d'autres, en train de jeter à son intention des fleurs, des savonnettes et de l'eau de Cologne dans la mer.
— Les salauds ! Ça y est : ils m'ont encore cambriolé ! Six fois depuis le début de l'année. Ça ne peut plus durer !
Firmino a vite fait le bilan du désastre : la télévision, la chaîne stéréo, quelques pièces d'argenterie qui avaient échappé au dernier cambriolage. Pour le reste rien à craindre : depuis long-temps Firmino a pris l'habitude de ne laisser chez lui ni argent liquide ni bijoux. Quant aux tableaux de valeur, ils sont au coffre de la banque.
Firmino ressort de la maison violée et va jeter une couverture sur les pauvres Diablo et Lucifera, ses deux chiens de garde qui ont été victimes de leur gourmandise. Puis, il rentre chez lui et réfléchit. Les prochains seront différents... Je vais leur faire voir. J'ai tout mon temps.
Dès le lendemain Firmino fait venir de chez un de ses amis, Hidalgo Mores, deux molosses, deux mastiffs aux mâchoires menaçantes.
— Firmino, il faut que tu les nourrisses toi-même. Si tu veux qu'ils défendent ta maison il faut qu'ils ne reconnaissent qu'un seul maître : toi !
Les premiers jours sont un peu délicats. Les deux bêtes répondent aux doux noms de Mord et Verdammnis, «meurtre» et «damnation» en allemand. Au bout de six semaines, les deux bêtes énormes répondent à peu près aux espoirs de Firmino. Mais celui-ci a une idée, qu'il explique à son ami éleveur :
— Je voudrais arriver à créer une race nouvelle de chiens épouvantables. Des gardiens féroces, comme personne n'est parvenu à en inventer jusqu'à présent. Quelles sont les races qui te semblent réunir les meilleures qualités de férocité ? (à suivre...)


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