Résumé de la 5e partie n Fatiha rentre chez elle après sa première journée de travail. Sa mère cherche à savoir si elle a plu à son directeur. La mère insiste. — tu es bien entrée dans son bureau ? — bien sûr, il fallait que je me présente… — raconte-moi tout ! — mais je t'ai tout dit ! — alors, tu lui as plu ? — je ne sais pas ! — tu es jolie ! — Non maman ! premièrement, je ne suis pas jolie, et ça tu le sais bien. Deuxièmement, ce directeur est certainement marié. — Et s'il n'est pas marié ? — Tu ne m'as pas laissé continuer… Troisièmement, s'il n'est pas marié il doit être convoité par d'autres femmes. — Cette deuxième secrétaire ? — Celle-là ou une autre. Peu importe ? — Ne laisse pas cette femme te pendre de vitesse ! — Je suis là-bas pour travailler pas pour disputer un homme avec des secrétaires ! Et puis, le directeur m'a avertie. — Avertie ? — Oui, il m'a avertie que je dois faire du bon travail, autrement... — Autrement quoi ? dit doudja en se renfrognant pour la troisième fois. — Autrement, il me mettra à la porte ! — Il te l'a dit ainsi ? — Non, mais il me l'a sous-entendu. Après tout, c'est son droit : il va me payer pour que je lui fasse du bon travail. et elle ajoute avec un sourire ironique : — pas pour lui faire les yeux doux. — Il faut quand même tenter ta chance ! Fatiha sait que lorsque sa mère a une idée derrière la tête, pas moyen de la lui enlever. Alors, pour avoir la paix elle lui dit : — D'accord ! — Maintenant, dit Doudja, satisfaite, je t'ai préparé un bon couscous. Mais à table, elle parle de nouveau du directeur. — Et si on l'invitait ? Fatiha la regarde, interdite. — Inviter qui ? — Ton directeur. Elle ajoute aussitôt, avant que sa fille ne réagisse : — pas tout de suite, bien sûr... quand tu le connaîtras mieux. — maman, maman… — bon, bon, je sais que ça t'agace, nous parlerons de cela plus tard. Pour le moment, mange ton couscous : il refroidit. (à suivre...)