Résumé de la 2e partie Ouardia a une longue discussion avec son fils et, finalement, accepte son union avec Nedjma. Les noces furent célébrées et l?on aurait dit celles d?un prince. Généreuse, Ouardia offrit au jeune couple un spacieux appartement meublé royalement en guise de cadeau de mariage? Deux ans passent et on peut dire que durant tout ce temps Ouardia a gâté sa belle-fille, la couvrant de parures onéreuses et de luxueux cadeaux? Un beau matin, Brahim vient trouver sa mère et engage une discussion étrange : ? Mère, s?il arrivait que tu disparaisses, qu?adviendrait-il de ta fortune ? ? Eh bien, je n?ai pas encore disparu ! Où veux-tu en venir ? ? As-tu pensé à me léguer tes biens ? ? Tu n?as pas honte de me parler ainsi, alors que tu es ce que j?ai de plus cher au monde, tu penses déjà à ma mort ! Tu es inhumain ! Sors de ma maison ! Quelques jours plus tard, elle reçoit un coup de fil de Nedjma qui l?invite à déjeuner. Elle accepte l?invitation après s?être assurée que son fils serait absent. Elle ne sait pas que sa belle-fille prépare peut-être un plan diabolique? Après le déjeuner, la jeune bru entame une discussion en rapport avec la fortune de la vieille femme. ? Quoi ? Tu m?as invitée pour me tenir le même discours que ce maudit fils pour lequel j?ai sacrifié ma vie ? Vous n?aurez rien ! Le ton monte entre les deux femmes et d?un geste brusque, Nedjma pousse sa belle-mère qui tombe en arrière et se cogne la tête contre un meuble. Ouardia ne bouge plus. Elle ne respire plus. Elle est morte. Nedjma, telle une enragée, s?empare d?une hache et découpe la malheureuse défunte en menus morceaux qu?elle place ensuite dans des sachets en plastique et qu?elle enfouit dans un grand cabas de couleur ocre. Elle se lave les mains, se débarrasse de ses vêtements tachés de sang et enfile une djellaba. Elle prend ensuite le cabas et quitte l?appartement dans le but de se débarrasser du cadavre «dépecé» de sa belle-mère? Le souffle court, les yeux hagards et le pas pressé, elle arpente les ruelles. Malheureusement pour elle, son manège ne passe pas inaperçu aux yeux de deux agents de sécurité qui la somment d?ouvrir son «drôle de bagage». Devant ses réticences, les policiers s?en emparent et l?ouvrent sans ménagement? Répugnés par son contenu, ils manquent d?air devant l?horrible découverte. A ce moment-là, un fait étrange et inattendu se produit : Nedjma perd la raison? Par la suite, les psychiatres avancent l?hypothèse de «troubles mentaux» survenus après le meurtre. Nedjma a perdu la raison quand elle a compris la gravité de son acte? Ainsi, elle se trouve aujourd?hui derrière les murs d?un asile psychiatrique. Brahim, quant à lui, nie sa part de responsabilité dans le crime odieux et se dit choqué de la façon «ingrate» dont son épouse a remercié sa pauvre mère qui s?est, de tout temps, montrée généreuse et gentille avec eux ! Mais qui croire ? L?internée ou le fils intéressé.