Résumé de la 185e partie n Raymond et Martha se présentent chez leur première victime, Esther Henne, en Pennsylvanie. Raymond se montre courtois. Il montre Martha. — c'est ma sœur, dit-il. — ah, dit Esther que la présence de la jeune femme indisposait. — elle est au courant de notre relation. Elle a tenu à te connaître. — bonjour ! dit Martha de mauvaise grâce. — nos parents sont morts quand nous étions jeunes. depuis, nous ne nous séparions plus ! Elle m'accompagne partout… — ah, dit Esther. — la Pennsylvanie est un joli Etat, nous avons été ravis de le connaître, je crois que nous allons nous y plaire ! dit Raymond. Martha regarde Raymond. — il faudra que nous réglions l'histoire du logement. Raymond se retourne vers Esther. — tu connais sans doute un hôtel… mais qui soit proche de chez toi pour que je puisse être tout le temps avec toi ! La femme est ravie. — un hôtel ? Pour quoi faire ? — pardi ! pour loger, répond Martha avec impertinence. Esther regarde Raymond. — tu pourras loger ici. Martha secoue aussitôt la tête. — pas question d'abandonner mon petit frère ! Nous avons toujours été ensemble ! — Eh bien, dit Raymond, nous logerons tous les deux ici… Et il ajoute : — bien sûr, si Esther le permet. — pas de problème, dit Esther. Elle aurait bien aimé que la «sœur» loge à l'hôtel ; ainsi, elle aurait eu plus d'intimité avec le «frère», mais cette grosse femme a imposé sa volonté… Le «frère» et la «sœur» vont donc loger chez la jeune femme. Ils seront bien sûr à sa charge et vont profiter des dîners au restaurant et des promenades en voiture. C'est Esther qui conduit. — tu te débrouilles bien, dit Raymond. La jeune femme sourit. — j'ai toujours appris à me débrouiller ! Martha est éblouie par la conduite. — je voudrais conduire, dit-elle. — je t'apprendrai, dit Raymond. — je pourrai t'apprendre aussi, dit Esther. — non, je préfère que ce soit Raymond. Esther se tait : la «sœur» de son amoureux ne la porte pas dans son cœur, mais Raymond lui plaît, elle ne veut pas le lâcher. (à suivre...)