Résumé de la 186e partie n Raymond et Martha s'installent chez Esther Henne. Ils profitent des dîners au restaurant et des promenades en voiture qu'elle leur offre. A quelques jours de là, après le repas, Raymond décide de frapper le grand coup. Il se met à côté de la jeune femme et lui dit : — Esther, je crois que nous nous connaissons suffisamment maintenant pour aborder les choses sérieuses. La jeune femme le regarde, le cœur battant. — oui… — pour ce qui me concerne, dit Raymond, je crois que je t'aime ! Il doit détourner les yeux de Martha qui le fustige. même si elle sait que ce qu'il dit n'est pas sérieux, elle tique à chaque fois que Raymond s'intéresse à une femme, à plus forte raison s'il lui dit qu'il l'aime. Esther répond : — je crois que moi aussi ! Raymond sourit. — c'est vrai ? — oui… Elle a un soupir. — oui, tu m'as redonné le goût de vivre ! — a moi aussi, dit-il. Il lui prend doucement la main. Martha, elle, rage. — Esther… Elle frémit. Elle lui lance un regard langoureux. — oui ? — puisque tu m'aimes et que je t'aime, alors j'ai une proposition à te faire : pourquoi n'unissons-nous pas nos destinées ? La jeune femme le regarde, accrochée à ses lèvres. — marions-nous ! dit Raymond. Elle ferme les yeux. — je suis d'accord… — alors, il ne faut pas perdre de temps… Elle le regarde, effrayée. — tu veux qu'on se marie tout de suite ? — oui, toute de suite… — mon Dieu ! Raymond est surpris. — tu ne veux pas ? — oh, si ! je suis même très heureuse ! — alors, nous allons préparer la cérémonie, Martha nous aidera ? N'est-ce pas, Martha, que tu vas nous aider et t'occuper de tout ? — oui, dit Martha, avec hostilité. Esther est surprise par le ton. Cette fille ne la porte pas dans son cœur, mais tant pis : seul Raymond compte ! (à suivre...)