Résumé de la 2e partie n Alors que ses amis sont allés draguer, Sofiane, étendu sur le sable, s'est assoupi. Il s'était presque endormi, chauffé par le soleil et bercé par le reflux des vagues, quand il se réveille en sursaut : une chose dure vient de le frapper à la tête. Il porte la main au crâne et crie : «Aïe !» Il se dresse sur son séant, se frotte la tête et ouvre les yeux. Il y a, devant lui, une magnifique jeune fille. Avec un maillot couleur bleu ciel, elle offre à la vue de belles jambes, des bras longs et harmonieux et une longue chevelure d'un noir de jais, lequel dégringole sur son dos et ses épaules. Elle a de grands yeux couleur miel, de longs cils battant comme des ailes d'oiseau, une bouche vermeille, un petit nez retroussé. Une vraie sirène jaillie des eaux ! Elle tient par la main un petit garçon qui la tire en arrière, comme s'il avait peur d'avancer. — Excusez mon petit frère, monsieur… Il se secoue, n'arrivant pas à parler. — Vous devez avoir mal, lui dit-elle — Non, non... balbutie-t-il. Il se frotte le crâne. — Vous avez sûrement mal ! Elle se baisse et ramasse un petit ballon. — C'est dur ! dit-elle C'est ce ballon qui l'a frappé. — C'est ce ballon… — Heu... fit-il, embarrassé. Il a mal, mais il est aussi ému que cette jeune fille de rêve lui parle ! Il regarde la jeune fille... Elle lui a parlé en français et il l'entend parler dans la même langue avec son frère. Une touriste étrangère ? — Mérouane, demande pardon au monsieur ! Elle a appelé son frère Mérouane… Ce sont donc des Algériens, sans doute des émigrés. Il se rend compte alors que la plage est celle d'un complexe touristique. La jeune fille s'accroupit devant lui. Il a soudain honte et rougit. — Vous êtes sûr de ne pas avoir mal ? — Non, dit-il. La jeune fille sourit. — Eh bien, dit-elle, nous nous excusons encore. Elle va sans doute se lever et partir, Sofiane, reprenant courage lui parle en français. — Euh... vous êtes d'ici? — Mon petit frère, ma mère et moi sommes en vacances. — Ah bon… — Oui, nous sommes au complexe touristique… Nous sommes là depuis deux mois, nous repartons dans deux semaines. Ensuite, nous irons voir mes grands-parents et nous repartirons… à Paris ! Faouzi et Azeddine reviennent. La jeune fille se lève. — Excusez-nous encore pour le coup ! (à suivre...)