Résumé de la 4e partie n Le petit Charles Lindbergh, fils du célèbre aviateur, est malade. Il a attrapé froid et sa nurse s'occupe de lui. Il est vingt heures quand la nurse, Betty Gow, retourne dans la chambre du bébé. Il n'avait plus de fièvre quand elle l'a déposé dans son lit, mais elle veut quand même s'assurer qu'il dort. L'enfant dort paisiblement. La nurse remarque que la fenêtre de la chambre est entrebâillée. Elle va la fermer, mais le bois, gonflé par la pluie, l'en empêche. Elle la pousse, en vain. Elle se dit alors qu'il ne fait pas tellement froid et que l'enfant est bien couvert. Elle la laisse donc entrebâillée et elle s'en va, en fermant la porte derrière elle. Au salon, la veillée continue. Bien que Charles ait du travail et qu'Anna soit fatiguée, ils aiment tous les deux goûter à ces moments de douce intimité. Au milieu d'une phrase, Charles entend un craquement. Il tend l'oreille. Anna le regarde. — Qu'y a-t-il ? demande-t-elle. — J'ai entendu comme un craquement, dit-il. La jeune femme prend un air inquiet. — Quelqu'un s'est introduit dans la maison ? Charles tend l'oreille. — Je me trompe peut-être… — Tu crois… Il s'empresse de la rassurer. — Ce n'est rien, le vent sans doute ! Il se lève. — Il est temps pour moi d'aller travailler… — Et moi d'aller dans ma chambre, dit Anna. La nurse termine certains petits travaux avant d'aller, elle aussi, dormir. Mais elle décide d'aller voir si tout va bien dans la chambre du petit Charles. Elle se baisse sur le berceau et remarque qu'il est vide. — Le petit, dit-elle. Betty Gow, elle, ne s'affole pas. Elle pense, en effet, que c'est Anna qui l'a emmené dans sa chambre. Elle a dû passer et elle l'a trouvé réveillé, elle l'a alors pris avec elle. Elle veut quand même en avoir le cœur net. Elle va frapper à la porte de la chambre d'Anna. — Madame, demande-t-elle, le petit est-il avec vous ? — Non, dit Anna, pourquoi me demandez-vous cela ? — Il n'est pas dans sa chambre, dit la nurse. Comme Anna prend un air angoissé, la nurse ajoute. — C'est certainement monsieur qui l'a pris dans son bureau… Les deux femmes se précipitent au bureau où Lindbergh travaille. — Charles, demande Anna, c'est toi qui as pris le petit ? — Non, dit Lindbergh. Anna manque de s'évanouir. — Mon Dieu, dit-elle, il a disparu ! (à suivre...)