Résumé de la 5e partie n Le bébé de Charles Lindbergh a disparu dans la nuit : sa nurse trouve son berceau vide. La mère est affolée. — Calme-toi, dit Lindbergh à sa femme. Mais lui-même est très pâle. Si le petit n'est pas dans sa chambre et s'il n'est ni avec lui, ni avec sa mère, ni avec la bonne, ça veut dire qu'il a disparu. Disparu, pour ne pas dire enlevé ! — peut-être qu'il est à l'étage. — a l'étage ? Mais qui l'y aurait conduit ? On regarde la bonne... — je ne l'ai pas emmené à l'étage ! — je parle de sa chambre! La nurse secoue la tête : — j'en reviens ! — peut-être est-il tombé et que vous ne l'avez pas vu ! Il monte à l'étage, suivi par Anna et la nurse qui tremble de tout son corps. Le berceau du petit est désespérément vide et la fenêtre est grande ouverte. Charles s'en approche. Il y a, appuyée contre le mur, une grande échelle. Sur le sol de la chambre, il y a des traces de boue. Il n'y a aucun doute : on est entré dans la chambre et l'on a enlevé le petit ! — Mon Dieu ! gémit Anna. La bonne sanglote : — Je l'ai mis dans son lit à dix-neuf heures, dit-elle, je l'ai bien bordé. je suis retournée dans la chambre à 21 heures. — Vous n'avez rien remarqué ? — Non, sauf que la fenêtre est restée entrebâillée. J'ai essayé de la fermer, mais je n'ai pas réussi. Charles se rappelle alors du bruit qu'il a entendu du salon. Il croyait que c'était un bruit de branche cassée : c'est sans doute à ce moment-là que le ou les ravisseurs sont montés en s'aidant d'une échelle... Il remarque, posée sur le radiateur, une enveloppe. La mère l'a aussi vue. — qu'est-ce que cela ? demande-t-elle. — une lettre ! — c'est toi qui l'as posée là ? — non, non… On regarde la nurse : — elle n'était pas là, tout à l'heure. — c'est un message, dit Charles. Il hésite à l'ouvrir, mais Anna, en tremblant, lui dit. — C'est certainement un message des ravisseurs. — je le pense aussi. — Alors, qu'attends-tu pour l'ouvrir ? (à suivre...)