Résumé de la 77e partie n Le père épouse une femme qui va détester ses belles-filles... Des années après, la situation reste inchangée. La marâtre continue à détester les filles de son mari. Elle cherche toujours à les éloigner. Le père est perplexe. — Je ne cesse de les gronder et je ne comprends pas pourquoi elles continuent à te désobéir ! Le père soupire. —C'était de braves petites, autrefois… —Elles ont changé ! La marâtre feint de pleurer. — C'est de moi qu'elles ne veulent pas… Je vais prendre mon fils et partir chez mes parents ! Le père s'écrie. —Non, non, je vais les gronder ! —Si tu veux avoir la paix, chasse-les de la maison ! Le père secoue la tête. —Où veux-tu qu'elles aillent ? Elles n'ont aucun parent… Tu dois les supporter, un jour, elles finiront par se marier et partir ! La marâtre ne dit rien, ce jour-là, mais les jours suivants, elle revient à la charge. —Elles doivent partir ! — Elles n'ont pas où aller ! Mais elle insiste tellement que le père finit par dire : —D'accord, je vais te débarrasser d'elles ! La marâtre pousse un soupir de soulagement. — Enfin ! je ne les verrai plus ! Et comment comptes-tu les chasser de la maison. — Je vais revenir tôt cet après-midi. Je leur demanderai de faire leur baluchon et de partir. La marâtre sourit. — J'attends ce moment avec impatience ! En réalité, le père ne veut pas chasser ses filles. Il devait rentrer tôt, mais il fait exprès de rentrer très tard. —Tu vas les chasser maintenant, dit sa femme. —Maintenant ? La nuit ne va pas tarder à tomber ! — Et alors ? —Il fait froid, elles risquent de se perdre… — Cela te chagrine ? — Je les chasse, mais je n'oublie pas que ce sont mes filles ! Demain, je les chasserai ! Mais le lendemain, il refait le même coup : comme la nuit va tomber, il ne peut chasser ses filles. Alors la marâtre se fâche et menace : «Si tu ne chasses pas tes filles, je prends mon fils et je rentre chez mes parents.» Alors, le père, la mort dans l'âme, accepte d'abandonner ses filles. Le soir, au coucher, il va les retrouver et leur dit. —Demain, vous allez m'accompagner dans la forêt, vous m'aiderez à couper le bois ! —Et notre petit frère, l'emmèneras-tu avec toi ? — Non, il est trop jeune encore, il pourrait se fatiguer. (à suivre ...)