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Une ville, une histoire
Si l'Algérie m'était contée (5e partie)
Publié dans Info Soir le 27 - 09 - 2008

Les Aurès n Les fillettes feront tout leur possible pour satisfaire leur marâtre, mais celle-ci s'est mise à les détester.
On raconte dans les Aurès, qu'autrefois, vivait une famille, composée de la mère, du père et de sept filles.
Les filles, surtout quand elles sont aussi nombreuses et qu'il n'y a pas de garçons, sont toujours perçues comme de la malchance, mais la famille était heureuse. Le père était bûcheron, la mère s'occupait du ménage et les fillettes allaient à la source puiser de l'eau.
Les filles étaient intelligentes, à l'exception de la dernière qui était naïve. Elle comprenait difficilement ce qu'on lui disait et quand elle croyait comprendre, elle faisait les choses de travers. Mais ses sœurs l'aimaient bien et elles faisaient tout pour lui faire prendre conscience des choses. Mais voilà que la mère tombe malade. Un mal inconnu s'est emparée d'elle et, en dépit des tisanes et des différents remèdes, elle ne cesse de s'affaiblir. Ses filles s'occupent de tout, à la maison. Quand le père rentre, le soir, épuisé par sa journée de travail, elles lui donnent à manger. Elles lui lavent ses vêtements, lui préparent ses outils, bref, il ne manquait de rien. C'est que les filles, en voyant leur mère malade, redoutent que leur père ne prenne une autre épouse. Elles espéraient, les pauvres, qu'elle guérirait un jour et qu'elle retrouverait sa place dans la famille.
Hélas, le sort en décide autrement. La mère ne se rétablit pas, mais meurt quelque temps après.
Ce que les filles redoutaient allait se produire : le père, maintenant veuf, ne manquera pas de se marier. Il s'est marié juste après la période de deuil.
— voici, dit-il, à ses filles, cette femme est désormais votre mère… Vous devez lui obéir et la respecter !
Les fillettes feront tout leur possible pour satisfaire leur marâtre, mais celle-ci les détestait quand même.
— tes filles ne font pas ce que je leur dis…
— ce sont pourtant des filles obéissantes !
— elles ne me respectent pas…
Le père les gronde. Les fillettes pleurent et vont se recueillir sur la tombe de leur mère.
— O mère, depuis que tu es partie, nous ne trouvons plus un moment de répit !
Après un certain temps, la marâtre tombe enceinte et met au monde un garçon. Le père est fou de joie car il lui manquait un héritier.
La femme va mettre à profit cet avantage pour se montrer exigeante avec son mari.
— tes filles, je ne les supporte plus !
Le père répond tristement.
— où veux-tu qu'elles aillent ? Elles n'ont ni oncles paternels ni oncles maternels…
— je voudrais que tu les renvoies !
— hélas, je ne peux pas !
— alors, je ne veux plus les voir… Qu'elles fassent le ménage, qu'elles préparent à manger, qu'elle aillent puiser de l'eau… Mais je ne veux plus qu'elles me parlent ! (à suivre...)


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