Résumé de la 2e partie n François se demande qui a volé des objets dans son 4x4, mais aussi le sanglier qu'il a abattu ? Bon ! Le sanglier, c'est terminé ! Dès samedi prochain, je repars au lièvre... ou à la perdrix ou au faisan. Tout en suivant les traces laissées par les voleurs de sangliers, François a un peu tourné dans le bois sans prendre la précaution de marquer son chemin avec de nouveaux bouts de laine rouge, mais il a encore sa petite boussole et il finit par retrouver la cuvette. Après, il ne lui reste plus qu'à se repérer sur les bouts de laine pour arriver jusqu'à son 4x4... — Alors là, le sanglier c'est terminé ! c'est fini ! Comme il a raison ! Quand il rejoint son véhicule François a un coup au cœur : — Mon flingue ! Où est passé mon flingue ? Question sans réponse : le beau fusil à deux coups flambant neuf, qui portait la marque d'un des meilleurs armuriers français a disparu : envolé, volatilisé... Avec la gibecière et la cartouchière d'ailleurs. François se laisse tomber sur le siège de sa voiture : — Alors, ils étaient là, tout près ! Ils me surveillaient ! Ils n'ont eu qu'à se servir dès que je suis reparti ! François essaye de garder son calme : — Ça, je l'ai bien cherché ! Mais quelle idée d'avoir laissé mon fusil et tout le bazar sur le siège de la bagnole ! Je n'ai pas plus de cervelle qu'un étourneau ! C'est d'avoir trouvé ma bagnole forcée qui m'a déconcentré ! Ce sont peut-être les mêmes qui m'ont piqué le sanglier. Non, quand même pas : ils ne pouvaient pas être en train de traîner cette grosse masse là-bas et m'embarquer mon deux coups ici ! Quelle journée ! Ah, je me souviendrai de celle-là ! C'est à ce moment que François se dit qu'il a oublié quelque chose : là-bas, près de l'endroit où il a laissé son gibier, il a oublié ses dix mètres de corde. — Ah non, ça c'est trop ! Je ne vais pas leur en faire cadeau en plus ! En donnant de grands coups de poing sur les troncs d'arbres, François repart vers la cuvette. Il connaît le chemin par cœur et très vite il retrouve son lasso qui est resté là où il l'a laissé tomber. Bon ! Maintenant la plaisanterie a assez duré. Je file à la voiture et je rentre. Les macaronis de Cécile vont peut-être me remonter le moral. Comme je n'ai rien dit à Cécile à propos du fusil à sanglier, je n'ai qu'à mettre ça dans ma poche avec mon mouchoir par-dessus. D'ailleurs, c'est décidé : j'arrête la chasse ! Ras-le-bol des «pan pan pan». C'est la mère Bardot qui va être contente ! Voici François arrivé sur la route. D'abord, il se dit : — Je me suis trompé d'endroit ? Dans mon délire, j'ai dû dériver sur la droite. A moins que ce ne soit sur la gauche ! Mais enfin où est passée la bagnole ? Et voilà François qui se met à hurler, seul sur la route déserte qui traverse la forêt indifférente : — Où est passée ma bagnole ! Qui a piqué ma bagnole ? Que les salauds qui m'ont embarqué ma bagnole se montrent un peu s'ils sont des hommes ! C'est une voiture de gendarmes qui a récupéré François, marchant et complètement abattu, sur le bord de la route, dans la nuit noire. Avec son rouleau de corde sur l'épaule, ils ont cru qu'il allait se pendre. Après tout, pourquoi pas ?