Clôture n Les amateurs de bons feuillets étaient au rendez-vous du dernier jour de cette manifestation livresque. Pendant onze jours, du 27 octobre au 6 novembre, le Sila a drainé un public nombreux. Curieux et connaisseurs ont pris d'assaut le grand chapiteau sous lequel était installés les stands d'exposition pour s'enquérir des livres, des anciens comme des nouveaux titres. Tous cherchaient un bon feuillet et, chacun, selon ses moyens, a fait le plein d'ouvrages, tous genres confondus. Le dernier jour, autour des stands, les exposants épuisent les stocks et les visiteurs déambulent encore, friands de titres susceptibles de les intéresser. Les éditeurs algériens affichent une satisfaction quant au déroulement de ce 15e Salon «La participation du public est l'un des points forts du salon», s'accordent à dire les éditeurs qui ajoutent : «Ce qui a caractérisé ce Sila, c'est l'intérêt affiché par les jeunes, notamment des étudiants.» Cet intérêt était boosté par l'initiative menée par des éditeurs, à savoir une réduction de prix sur les ouvrages présentés. C'est ainsi que les éditions Barzakh, soucieuses d'un nouveau lectorat tout particulièrement de jeunes, ont accordé des remises sur leurs produits. «Dès qu'un étudiant se présentait, on lui accordait des réductions», expliquent les responsables. Même pratique pour les éditions Dalimen, pour lesquelles le 15e Salon est une réussite. Elles ont affiché des remises sur les livres allant jusqu'à 50% pour satisfaire le jeune lectorat. Les professionnels du livre sont unanimes quant au bon déroulement du Salon, qu'ils qualifient d'ailleurs de réussi. «L'organisation est plus réussie que celle de l'année dernière, mais les organisateurs devraient penser, pour les prochaines éditions, à aménager des aires de repos pour les visiteurs vu que le salon est immense», ont-il fait constater. A noter que les organisateurs qui ont tenu compte des remarques faites sur les stands trop rapprochés, les ont séparés de cinq mètres au lieu de trois mètres l'année dernière, cela a permis une fluidité dans le déplacement. Les professionnels du livre ont, par ailleurs, exprimé leur satisfaction quant au rôle que peut jouer le Sila, à savoir enclencher une nouvelle dynamique, celle qui attise la curiosité à l'endroit du livre et incite, en conséquence, à la lecture. Tous ont pu constater que le Sila favorise le retour à la lecture, surtout lorsqu'il s'agit des enfants. C'est pour cette raison que l'on a assisté à un engouement remarqué de la part de cette tranche de lecteurs qui, selon les spécialistes, sont en augmentation. Car le livre pour enfants semble s'être amélioré en matière de qualité et cela est dû aux efforts des maisons d'édition spécialisées. Le 15e Salon international du livre d'Alger (Sila), organisé cette année sous le thème «Place aux merveilles», et auquel ont participé 460 exposants dont 320 éditeurs étrangers venus de 32 pays, a été clôturé par un récital poétique, animé par deux poétesses : l'Algérienne Zineb Laouedj et la Syrienne Racha Omrane. Le Salon a connu, selon les organisateurs, une affluence de 150 000 visiteurs jour.