Résumé de la 21e partie n En dépit des années qui ont passé, Sofiane aime toujours Nadia. Mais il pense qu'il est temps pour lui de faire sa vie, d'exorciser les démons du passé. Quelques jours après, alors qu'il est à l'hôpital, on amène une femme dans un état critique. Son mari et ses deux enfants : un garçon d'une vingtaine d'années et une fille un peu plus âgée, sont avec elle. La fille qui porte une blouse, semble bouleversée. — C'est ma mère, dit-elle, elle souffre du cœur. Elle regarde sofiane et, comprenant qu'il s'agit du médecin, elle ajoute : — je prépare mon internat en pédiatrie à l'hôpital. Il lui sourit. — Calmez-vous, mademoiselle, je vais m'en occuper. Il fait conduire la malade en salle de réanimation. Le mari et les enfants suivent, mais arrivés devant la salle, les infirmiers repoussent le père et le fils. — Il faut attendre dehors. Mais ils laissent entrer la jeune femme, peut-être à cause de sa blouse blanche. — C'est une crise, n'est-ce pas ? dit-elle à Sofiane. — Oui, dit-il, un infarctus ! — Mon dieu, dit-elle en éclatant en sanglots, c'est le troisième qu'elle fait, je ne pense pas qu'elle en réchappera cette fois-ci. Sofiane la regarde, compatissant. Elle s'essuie les yeux. — Je crois que je vais attendre dehors, dit-elle. — C'est une sage décision, dit Sofiane. Un peu plus tard, il ressort de la salle. La fille se précipite vers lui. — docteur ! — Elle est sous assistance respiratoire, dit-il. elle a repris connaissance un court instant, puis elle a sombré de nouveau. La jeune femme est effondrée. — Elle est perdue, n'est-ce pas ? — rien n'est jamais perdu, dit-il, tant qu'il y a un souffle de vie, il y a de l'espoir ! Le jeune femme se met à pleurer. — Pouvez-vous m'autoriser à la veiller ? — Bien sûr, dit Sofiane, vous êtes médecin ! Elle a un sourire triste. — Je dois d'abord aller réconforter mon père et mon frère… Ils doivent attendre des nouvelles avec impatience. — Je vous accompagne, dit-il, puis nous retournerons voir la malade. Souhaitons qu'elle reprenne connaissance. il bavarde un peu avec elle, il aura aussi un mot de réconfort pour le père et le fils. Il les autorise même à voir la malade. — Je ferai de mon mieux pour la sauver, dit-il. (à suivre...)