Résumé de la 22e partie n A l'hôpital, on conduit une malade dans un état désespéré. Sofiane s'occupe d'elle et réconforte ses proches qui l'accompagne. Sa fille fait son internat à l'hôpital. Il a autorisé la jeune femme à veiller sa mère. Après tout elle est ou sera bientôt médecin. Avant de quitter l'hôpital, elle est allée voir la malade. Son état reste stationnaire : — Nous verrons comment ça va évoluer dans les prochaines heures, dit-il. — Vous partez ? fait la fille effrayée — Ne vous inquiétez pas, je donnerai des consignes aux collègues qui me remplaceront. — Merci pour tout ce que vous avez fait pour nous… Je ne connais même pas votre prénom ! — Je m'appelle Sofiane… Il lui donne aussi son nom. — Moi, dit-elle, c'est Nadia, Nadia R. — Nadia, dit-il, rêveur, c'est charmant ! Elle a un faible sourire. — Ce soir, dit-il, je téléphonerai pour prendre des nouvelles. Et il s'en va, pour rejoindre son cabinet. Il ne peut s'empêcher de penser à elle. Elle s'appelle Nadia, comme la jeune fille qu'il a connue et qu'il continue à aimer. Elle est très charmante mais elle ne ressemble pas à l'autre Nadia… Peut-être un peu la taille mais pas la couleur des yeux ni celle des cheveux…Mais elle lui a fait beaucoup d'effets… La preuve, c'est qu'il pense à elle ! Il va encore penser à elle, en entrant à la maison. Il a promis d'appeler pour prendre des nouvelles de sa mère, en fait, c'est de ses nouvelles qu'il veut prendre. Elle semblait si désespérée, si fragile aussi… Sa mère lui enlève sa veste ; — Tu as l'air fatigué, lui dit-elle — J'ai eu beaucoup de malades à examiner, dit-il — Comme d'habitude, dit-elle — On a emmené une femme dans un état grave à l'hôpital… son mari et ses enfants l'accompagnaient. Il fallait voir dans quel état ils étaient ! — Les pauvres, je comprends leur douleur… Cette femme va être sauvée au moins, — Je ne pense pas, dit-il… C'est la troisième crise qu'elle fait ! — Dieu soit avec elle, dit la brave femme. Tu dois avoir faim… nous allons nous mettre à table ! — Je vais d'abord téléphoner à l'hôpital pour prendre des nouvelles de la malade… Je l'ai promis à ses proches ! Il va téléphoner tandis que sa mère met la table. Peu après, Sofiane revient. Il reprend sa veste ; — La malade a encore fait une crise. Je dois retourner à l'hôpital ! — Mais il y a d'autres médecins… Tu es épuisé ! Mange au moins un morceau ! — Tout à l'heure, dit-il, quand je reviendrai ! Et il s'en va. Il a le temps d'entendre cette réflexion de sa mère : — Quel métier ! Il n'a même pas le temps de souffler ! (à suivre...)