L?appel lancé par les ârchs à une grève générale ce jeudi 18 mars, premier jour de la campagne électorale, ne semble pas faire l?unanimité, bien au contraire, il a suscité des réactions divergentes. La première enregistrée est celle des commerçants de la ville de Tizi Ouzou qui non seulement ont dénoncé la démarche des ârchs, mais se sont démarqués de cette initiative. En effet, la coordination des commerçants a réagi par le biais d?une déclaration rendue publique, hier, dans laquelle elle considère que cette grève, décidée d?une façon unilatérale et sans consultation des représentants des commerçants, est «un mépris» à leur égard. Les rédacteurs de la déclaration rappellent que les commerçants de la région ont payé un lourd tribut depuis au moins trois ans et ce à la suite des événements douloureux qu?a connus la Kabylie. Tout en décidant de ne plus s?impliquer dans les luttes intestines qui ne servent pas les intérêts de ses adhérents, la coordination des commerçants de Tizi Ouzou se dit «non concernée par la grève générale de jeudi». Par ailleurs, trois coordinations dites de l?aile non dialoguiste, à savoir Ouadhias, Mechtras et Aïn Zaouïa se sont démarquées, elles aussi, de ce mot d?ordre de grève. Car elles estiment que la grève de ce jeudi n?a aucun sens et n?a aucune finalité. On y reviendra.