Constat n Tout déplacement à Alger est source de stress et d'épuisement. Certains commerçants n'hésitent pas, eux aussi, à imposer leur diktat en se réservant des espaces publics adjacents à leurs commerces qui deviennent ensuite des places de stationnement privées et «intouchables». Pour ce faire, ils vont jusqu'à placer toutes sortes d'objets tels que des cageots, des barrières, des chaînes de fer pour réserver ces places. Un problème pour les piétons qui n'arrivent pas à circuler librement. Et puis très souvent même les trottoirs ne sont pas épargnés ce qui bloque toute circulation piétonnière. Il en résulte que tout déplacement à Alger est source de stress et d'épuisement. Aux problèmes de la pollution, des embouteillages, de la vétusté des immeubles, de la difficulté de stationnement avec la fameuse «taxe» imposée aux automobilistes à chaque coin de la ville, vient s'ajouter ce véritable casse-tête. Très souvent, les gens qui sortent pour régler leurs affaires en ville, préfèrent se déplacer sans véhicule. Ceux qui sont obligés de se rendre quotidiennement au travail au centre d'Alger, doivent débourser en moyenne entre 200 et 500 DA par semaine et peut-être plus, dans les parkings. Gare à ceux qui refusent de payer cette dîme : une seule agression pourrait leur coûter la vie sans compter le risque de se trouver avec un pare-brise cassé ou une partie du véhicule endommagée. Le recours aux parkings publics, en revanche, est plus «sécurisant», estiment la plupart des gens. Seulement, trouver une place au parking de l'Agha ou celui à étages de Béziers ou alors à Racim relève d'une gageure. Le client doit faire plusieurs tours surtout une fois qu'il dépasse les premières heures de la matinée, tout est complet alors. Dans ces parkings légaux les tarifs sont étudiés, cela dépend de la taille du véhicule mais aussi du temps de stationnement. Par exemple au parking Agha dont la capacité est de plus de 100 places, ceux qui possèdent des véhicules touristiques doivent payer 50 DA la première heure et à chaque heure supplémentaire 10 DA de plus. Tandis que ceux ayant des véhicules utilitaires, la 1re heure est à 100 DA et à chaque heure supplémentaire, 20 DA de plus. Pour les automobilistes qui osent stationner n'importe où, ils risquent d'être confrontés au redoutable «sabot» ou pis encore voir leur véhicule mis à la fourrière. S. L.