Ce premier jour du lancement officiel de la campagne électorale sera marqué à Béjaïa par l?organisation d?actions synchronisées à travers les grands centres urbains tels que cela a été arrêté lors du dernier conclave de la Cicb aile dialoguiste. Ces actions, qui entrent dans le cadre du rejet de la présidentielle par le mouvement citoyen des ârchs, concernent les localités de Tazmalt, Sidi-Aïch, Amizour et El-Kseur, où les coordinations de ces localités ont appelé à des marches populaires ponctuées d?une grève générale et suivie de meetings. Outre ces actions de protestation, plusieurs délégués de la Cicb nous ont rappelé, hier, que «les candidats et leurs représentants sont persona non grata dans la région». Et en sus de cette action qui marque le lancement de la campagne pour «ce vote loterie», tel que qualifié par les ârchs, il faut s?attendre, si l?on se fie aux propos des délégués, à la perturbation des meetings et autres programmes de sortie des candidats en attendant la marche au chef-lieu de wilaya prévue pour clôturer la campagne électorale. En ce qui concerne les sorties sur le terrain des candidats ou de leurs représentants, nous apprenons d?ores et déjà que celle-ci sera inaugurée par le RCD, ce jour, jeudi, au TRB, par l?organisation d?une conférence animée par Nouredine Aït Hamouda en attendant la visite du Dr Saïd Sadi prévue pour le 24 mars prochain. Par ailleurs, des informations persistantes évoquent aussi la visite d?Ahmed Ouyahia, ce week-end, à Béjaïa, où il animera une conférence-débat pour le compte du candidat Abdelaziz Bouteflika. Il faut dire aussi que jusqu'à présent toutes les sorties des représentants des candidats sont concentrées à Béjaïa-ville, évitant, du moins pour le moment, de s?aventurer notamment dans la vallée de la Soummam, une région sensible. Le bras de fer est ainsi engagé entre deux camps appuyés, pour le premier, par le FFS, et pour le second par le RCD.