Phénomène n Ces habitations, à haute valeur patrimoniale et culturelle, font continuellement l'objet d'opérations de restauration et de maintenance. Les habitations traditionnelles situées au niveau des ksour de Taghit et de Béni-Abbès suscitent, en cette période de vacances d'hiver et de fêtes de fin d'année, un engouement sans précédent chez de nombreux touristes qui ont choisi la destination de la Saoura. Ces habitations, dont la plupart ont été réhabilitées et aménagées par la population locale pour améliorer les conditions d'hébergement des touristes, contribuent au renforcement de l'activité touristique dite tourisme chez l'habitant, explique Salah Boungab, propriétaire de l'une de ces maisons et fondateur de la Maison des artistes située à l'intérieur même du ksar de Taghit. Ces habitations, à haute valeur patrimoniale et culturelle, font continuellement l'objet d'opérations de restauration et de maintenance par des jeunes qui, en plus de préserver un patrimoine familial, contribuent à la pérennisation d'un espace historique classé au patrimoine national, a ajouté M. Boungab. Le même phénomène est enregistré à Béni-Abbès, où les membres de l'association Aouarourout ont entrepris la réhabilitation d'une douzaine de maisons au ksar du même nom et ce, dans le cadre des actions de promotion des activités touristiques dans cette région du sud de la wilaya de Béchar, mais aussi pour prendre part aux efforts de réhabilitation du patrimoine architectural de la région. Pour cette année et avec le déroulement de plusieurs manifestations sportives et culturelles de dimension internationale, dont le Marathon des Dunes et la caravane culturelle et scientifique intitulée «Sur les traces des caravanes du désert», plus de 7 000 touristes, nationaux et étrangers, sont attendus à Taghit et Béni-Abbès, indiquent des responsables de ces deux communes. Le manque de structures d'accueil et d'hébergement est comblé par ces habitations traditionnelles qui permettent aux touristes de se familiariser avec le mode de vie des populations locales, estiment les mêmes responsables.