Résumé de la 14e partie n Aïcha raconte au roi son histoire. Il lui demande de l'épouser et promet de bien traiter son frère, Ali, qu'un charme a transformé en gazelle. Le roi épouse Aïcha. Ali, le frère-gazelle, vit dans les jardins du palais où il peut brouter à loisir. Il peut également aller et venir au palais et voir sa sœur. Une nouvelle vie commence pour les deux orphelins. — Mon frère, es-tu heureux ? La gazelle se frotte à la jeune fille. Elle lui lèche le visage et brame doucement. — Je sais que tu es heureux. Mais elle se rappelle aussi que son frère a été transformé en animal. Aïcha devient aussitôt triste et murmure. — Mon bonheur aurait été complet si tu étais resté comme avant ! Cependant, elle ne perd pas espoir qu'un jour son frère retrouve une forme humaine. D'ailleurs, elle en parle à son époux, le roi. — Je te promets de tout faire pour qu'il la retrouve ! — Promets-moi qu'il ne lui arrivera jamais malheur ! — Je te le promets ! Alors qu'elle attend un heureux événement, le roi est appelé à la guerre. — Je m'en vais combattre, lui dit-il. La jeune femme s'effraie. — Que vais-je devenir ? — Tu es la reine, tous t'obéiront ! — Et mon frère ? — Il continuera à aller et venir, comme par le passé ! Cependant, le père de Aïcha, chassé par la famine, est venu se réfugier dans la ville. Il s'est installé dans une cabane, avec sa femme et la fille de cette dernière. La marâtre a bien sûr appris que le roi venait de se marier. On parle aussi de la beauté de la reine. dont la description faite par ceux qui l'ont approchée, lui rappelle Aïcha. — J'espère que ce n'est pas elle ! Elle appelle sa fille. — Tu as entendu parler de la reine ? La fille s'écrie : — Oh, oui… il paraît qu'elle est très belle ! — On te l'a décrite ? — Oui, oui… tout le monde dit qu'elle est merveilleusement belle ! La mère fronce les sourcils. — Quelque chose me dit que c'est, peut-être, Aïcha. La fille regarde sa mère. — Quoi, Aïcha ? — Oui, elle… — Ce n'est pas possible ! Les fauves ou les ogres ont dû la manger ainsi que son frère ! — Tout est possible… En tout cas, je voudrais en avoir le cœur net. Présente-toi à elle et, si c'est elle, demande-lui pardon et supplie-la de t'engager. (à suivre...)