Résumé de la 50e partie n Aïcha et son frère Ali – transformé en faon – sont recueillis par un prince. Celui-ci épouse la jeune fille et traite avec bonté Ali. Les jours passent. Aïcha est heureuse. Son frère est toujours transformé en faon, mais elle sait qu'il ne risque rien. Il va et vient au palais, sans souci, s'habituant même à sa nouvelle vie. La jeune femme finit par tout raconter à son époux : le faon n'est rien d'autre que son frère qu'un sort a métamorphosé en animal. Les coépouses de Aïcha la haïssent, mais elles ne montrent rien au prince qui l'aime beaucoup. Son amour augmente quand la jeune femme tombe enceinte. Car le roi, bien qu'ayant épousé plusieurs femmes, n'a pas eu d'enfants. — tu vas me donner un héritier ! s'exclame le prince. Il la comble de cadeaux, il la traite avec délicatesse, il exauce tous ses vœux… Un jour, il est obligé de voyager. Il charge les gouvernantes de s'occuper de sa femme et part en promettant de revenir le plus tôt possible. Cependant, les coépouses de Aïcha veulent profiter de l'absence du prince pour éliminer leur rivale. — c'est le moment de nous débarrasser d'elle ! — comment faire ? — nous allons l'attirer loin d'ici et la jeter dans un puits désaffecté. L'une des coépouses invite Aïcha à aller faire une promenade au jardin. — il fait chaud, tu prendras le frais ! Aïcha accepte. La coépouse l'entraîne loin du palais, dans un endroit isolé où se trouve un puits désaffecté. — allons jusqu'au puits, il y fait plus frais ! Le puits est à sec, mais il fait effectivement plus frais. La coépouse s'agenouille près de la margelle du puits. — j'ai quelque chose dans la tête, veux-tu voir s'il s'agit de poux. Aïcha se penche, aussitôt la coépouse la précipite dans le puits. Le choc fait perdre connaissance à la malheureuse. La coépouse croit qu'elle est morte. — A présent nous serons débarrassées d'elle ! Elle va rejoindre les autres femmes et, ensemble, elles fêtent l'événement. L'une d'elles se demande : — qu'allons-nous dire au prince quand il sera de retour ? Il ne manquera pas de demander sa femme ! — nous lui dirons qu'elle a eu la nostalgie de sa famille et qu'elle est allée lui rendre visite ! — il enverra la chercher ! — il ne la trouvera pas, les fauves l'auraient dévorée ! Cependant, Ali le faon, ne voyant pas sa sœur, se met à la chercher. Il entre au palais, va vers sa chambre, se met à bramer. Puis, il va au jardin, fouille partout et finit par trouver le puits. Des gémissements en sortent. Il se penche : Aïcha est là ! Elle a repris connaissance et accouché de jumeaux. Elle a été assistée par les anges et elle tient ses deux bébés dans son giron. Une énorme vipère lui a sauté au cou et attend qu'elle faiblisse pour la dévorer (à suivre...)