Un député allemand du parti de gauche, Die Linke, s'est fait réprimander pour avoir refusé de porter une cravate alors qu'il se trouvait assis, en tant que secrétaire des débats, près du «perchoir» du président de séance. «Je représente mes électeurs et non pas le Bundestag. La plupart de mes électeurs ne portent pas de cravate et je ne vois pas pourquoi je devrais me dissocier d'eux. La cravate est un signe hiérarchique», s'est justifié Andrej Hunko, hier à la radio. Les députés allemands ne sont pas tenus de porter la cravate en séance, sauf s'ils sont assis près du «perchoir» où siège le président, bien en vue des caméras de télévision. Un autre député de Die Linke, Alexander Süssmaier, qui avait été invité jeudi à remplacer Andrej Hunko au poste de secrétaire de séance, a également refusé de mettre une cravate. Finalement, c'est une femme, Agnes Alpers, qui s'est installée sur le siège de la discorde, avec autour du cou une sage écharpe rouge.