Rencontre Lors d?une réunion avec l?administrateur communal les membres des comités des villages de la commune ont soulevé les problèmes dont souffre la population. L?accent a été mis en particulier sur le volet de la santé, qui demeure l?une des préoccupation majeures des citoyens des régions rurales. A présent, la localité d?Aït Yahia Moussa est dotée d?un centre de santé et d?une maternité au niveau du chef-lieu communal, renforcés par cinq salles de soins réparties sur les grands villages à forte densité d?habitants. Les membres des comités de village ont évoqué le manque d?encadrement et surtout d?ambulances au niveau du centre de santé, car ladite structure n?en dispose pas et n?assure plus les gardes de nuit, ce qui contraint les malades à se déplacer jusqu?à l?hôpital de Draâ El-Mizan ou celui de Draâ Ben Khedda, ce que de nombreux citoyens ne peuvent se permettre faute de moyens. Les comités de village ont aussi demandé le recrutement de personnel qualifié pour faire fonctionner l?appareil de radiologie, qui est inutilisé. L?autre revendication posée est inhérente à l?extension et à la réalisation d?autres salles de soins, car celles existantes ne répondent plus à la demande sans cesse croissante. Par ailleurs, les comités de village ont inclus dans leurs doléances le problème de la santé en milieu scolaire. A ce jour, aucun médecin au niveau de la commune n?assure cette mission. Ils ont ainsi dressé un tableau noir de la situation prévalant dans le domaine de la santé au niveau de leur commune. Pour sa part, l?administrateur communal s?est engagé à prendre en charge les revendications de ses concitoyens et à saisir les autorités concernées pour contribuer au règlement des problèmes posés. Toutefois, il a rappelé que la commune commence à «respirer» avec l?octroi de certains projets, notamment dans le domaine de l?AEP et celui de l?éducation. Ainsi, pour l?alimentation en eau potable, le premier projet consiste en la réalisation d?une chaîne à partir de l?oued Bouguedoura, dont les travaux sont déjà en cours ; le coût de cette opération est de 25 milliards de centimes. Le second projet, estimé à 5 milliards de centimes, est destiné à l?alimentation en eau potable du village d?Allala à partir de l?oued Boghni. L?achèvement de ces projets soulagera, à coup sûr, les citoyens.Dans le domaine de l?éducation, les infrastructures seront renforcées par la réalisation d?un nouveau collège à Allala, qui portera à quatre le nombre d?établissements de ce type au niveau de la commune. Toujours dans le même secteur, Aït Yahia Moussa a bénéficié d?un lycée d?une capacité de 1 000 places pédagogiques et 300 places d?internat, ce qui permettra d?atténuer la souffrance des lycéens contraints à se déplacer jusqu?à Draâ El-Mizan ou Draâ Ben Khedda.