Opposé à l'Albiceleste à Genève en amical, le Portugal s'est légèrement incliné (2-1). Le duel à distance entre Ronaldo (buteur portugais) et Messi (passeur décisif et buteur argentin) a tenu toutes ses promesses. Décidément, Cristiano Ronaldo n'y arrive pas cette saison face à Lionel Messi. Sur une pelouse très bosselée et qui a dû faire trembler certains dirigeants de grands clubs européens qui pouvaient légitimement craindre des blessures pour leurs joueurs, Cristiano Ronaldo avait pourtant marqué le but portugais (21e, 1-1, ayant bien suivi une déviation de la tête d'Almeida et devançant la sortie de Romero d'une reprise à bout portant) et les esprits sur de nombreuses tentatives plus ou moins fructueuses, mais aussi sur de très beaux mouvements individuels (dont une talonnade intérieure du pied qui a laissé son vis-à-vis sur place), mais insuffisant pour donner la victoire aux siens. Messi a, lui, délivré une passe décisive lumineuse pour Angel di Maria (14e, 1-0) — lequel ne s'est pas privé de piquer son ballon pour battre le pourtant méritant Eduardo — avant de transformer un penalty à quelques secondes du temps réglementaire (90e) après une faute de Fabio Coentrao sur Juan Martinez pour sceller le succès alibceleste, dans une rencontre pourtant promise aux Lusitaniens. En effet, malgré une grosse occasion de Pastore (77e) sur un ballon de l'omniprésent Messi, c'est bien le Portugal qui a eu la mainmise sur toute la seconde période et ce, malgré la sortie (sous les vivats) de Ronaldo (65e). Bien qu'amicale, la rencontre fut autant rythmée que hachée (vers la fin). On attend désormais avec impatience les prochaines oppositions entre les deux meilleurs joueurs du monde. France 1 -Brésil 0 Les Bleus profitent de la supériorité numérique L'équipe de France s'est imposée face au Brésil (1-0) au Stade de France, hier soir, grâce à un but de Karim Benzema (55e). Les Bleus ont admirablement profité de leur supériorité numérique (expulsion de Hernanes, 39e) pour remporter une nouvelle victoire de prestige face aux Auriverde. Bien aidés par l'expulsion méritée d'Hernanes (39e) en fin de première période, les Bleus, plutôt chahutés en début de match, ont ensuite fait la différence en supériorité numérique. Karim Benzema, malgré des ratés, a été très en vue, et a confirmé au passage qu'il devenait indispensable en Bleu. Laurent Blanc s'est également rassuré défensivement, la charnière centrale donnant des gages de sécurité, Philippe Mexès en tête. Enfin, mention spéciale à Jérémie Menez. Allemagne 1 - Italie 1 Un duel toujours aussi rugueux En match amical, joué à Dortmund, la Squadra Azzura de Cesare Prandelli a réussi le pari de tenir en échec l'Allemagne. Longtemps menés, suite à l'ouverture du score par Klose (16e), les Italiens ont réussi à éviter la défaite grâce à un but de Giuseppe Rossi (1-1) en toute fin de rencontre. L'Italie et l'Allemagne, c'est 7 titres mondiaux à eux deux, c'est les deux pays européens les plus titrés, mais c'est aussi un duel entre une équipe en quête de certitudes et une autre qui plane toujours sur son mondial lumineux. On pourrait aussi disserter de la notion de bête noire de l'Italie face à l'Allemagne qui a encore plus pimenté le cadre de cette rencontre mais il serait difficile de tirer des renseignements concluants au terme de cette partie. Certes, la partie était ouverte, engagée, intéressante et plutôt équilibrée, mais les nombreux changements intervenus dans les deux camps en seconde mi-temps ont progressivement influé sur l'équilibre des deux équipes. Au final, un match nul (1-1) où chaque équipe s'est distinguée pendant une mi-temps perpétue la tradition d'un duel toujours aussi rugueux. Danemark 1 - Angleterre 2 Les Trois Lions retrouvent les bonnes habitudes L'Angleterre, qui restait sur une défaite contre la France (1-2), a renoué avec le succès en s'imposant au Danemark (1-2) en match amical. Une revanche sur une nation qui avait laminé la sélection aux Trois Lions sur le même terrain en 2005 (4-1). Une belle revanche pour les hommes de Fabio Capello qui avaient toujours en travers de la gorge cette humiliation subie en 2005 en Scandinavie (4-1). Ce soir, avec un lampard promu capitaine en les absences de Gerrard et Ferdinand, la sélection aux Trois Lions a pourtant souffert, voyant le Liverpuldien Daniel Agger, connaissance de la Premier League, ouvrir la marque sur un service plein d'à-propos du petit génie Rikssen, prodige de 18 ans de l'Ajax Amsterdam (8e). Pratiquement sur l'engagement (10e), Bent sur un service de Walcott, après une erreur de la défense danoise, a su remettre les deux formations à égalité. Inquiète après une tentative sur la barre de l'intenable Eriksen et par les réflexes d'un excellent Hart, l'Angleterre a repris le contrôle du jeu en deuxième période, faisant fructifier sa domination par le but vainqueur d'Ashely Young (2-1, 68e). Les Anglais, qui alignaient notamment Lampard, Terry et Rooney, retrouvent ainsi un peu de la confiance écornée en Novembre face aux Bleus (1-2). Espagne 1 - Colombie 0 «Hold-up» ibérique à Madrid L'Espagne, encore sérieusement bousculée en match amical et dominée au nombre des occasions s'est néanmoins imposée contre la Colombie, hier soir à Madrid (1-0). En toute logique, l'Espagne aurait dû perdre. La Colombie a eu trois énormes occasions de but (Aguilar 13e, Armero 45e+1, Cuadrado 64e et Rodallega 83e), alors que la Roja n'a eu qu'un poteau de Villa à son actif avant le but contre le cours du jeu de David Silva (86e). Surtout, l'Espagne a, semble-t-il, perdu sa joie de jouer. Efficace dans son groupe de qualifications pour l'Euro-2012 (trois victoires en trois matches), elle affiche un bilan beaucoup plus mitigé dans les rencontres sans enjeu (une victoire, un match nul et deux défaites). Le sélectionneur Vicente del Bosque avait pourtant dit qu'il n'y avait plus de matches amicaux pour la Roja, seulement des matches internationaux. L'Espagne va devoir s'y faire. Quel que soit l'adversaire et quel que soit le stade, il lui faudra désormais lutter à chaque endroit du terrain pour tenter de développer son fameux football «tiki-taka», à une touche de balle. La Colombie, tombée à la 50e place du classement Fifa et qui n'était pas au niveau des adversaires précédents en amical (Mexique, Argentine, Portugal), lui a mené une vie impossible dans le stade Santiago-Bernabeu du Real Madrid. Même avec l'équipe qui a gagné la finale de la Coupe du monde, à un joueur près (Albiol, à la place de Puyol blessé). Zidane attaque Christophe Alévêque en justice L'ancien numéro 10 des Bleus a officiellement porté plainte contre l'humoriste pour propos insultants. Le feuilleton Zidane-Alévêque a pris un peu plus d'ampleur hier soir. Suite à l'entretien accordé par l'humoriste au magazine SportMag, incluant des propos injurieux à l'encontre du joueur français, ce dernier a décidé de porter plainte. La citation à comparaître a été reçue par la rédaction de la publication parisienne : «Le directeur de la publication de SportMag, Pascal Rioche a reçu une citation à comparaître devant la 17e Chambre du tribunal de Paris, le 29 avril 2011 à 13h 30 pour injure publique à l'encontre de M. Zinedine Zidane, tandis que MM. Christophe Alévêque et Simon Bardet, rédacteur en chef de SportMag sont poursuivis pour complicité d'injure publique». Adebayor fan de Mourinho Adebayor est très fan de José Mourinho et le fait savoir dans la presse espagnole. «Mourinho est excellent. Il sait parler et se faire entendre. Il te dit ce qu'il désire et pour moi, c'est facile de travailler avec quelqu'un comme lui. Il dit clairement ce qu'il veut de moi. Il va apporter des éléments nouveaux à mon football. Il aura une influence positive sur ma carrière», a estimé le Togolais. Un gardien exclu après 10 secondes de jeu ! Le malheureux gardien anglais d'Ebbsfleet United a eu le malheur d'être expulsé après seulement dix secondes de jeu. Sûrement un record... Ebbsfleet United recevait Farnborough dans un match de division inférieure anglaise. A l'occasion de cette rencontre, Preston Edwards, le gardien d'Ebbsfleet a eu le malheur d'être expulsé par l'arbitre au bout de seulement dix secondes de jeu. Le latéral gauche, en grande difficulté, tente de lui transmettre le ballon, mais sa passe mal assurée est interceptée par l'attaquant adverse qui se présente seul face au malheureux portier contraint à la faute. La sanction ne se fait pas attendre : penalty et carton rouge. Edwards quitte donc le terrain, furieux contre son partenaire. Sans gardien remplaçant sur le banc, c'est un joueur de champ qui a dû terminer la partie dans les buts. Farnborough s'est finalement logiquement imposé sur le large score de 3 buts à 0.