Résumé de la 14e partie n L'inspecteur Hardcastle et Colin sont introduits dans le bureau de miss Martingale... Celle-ci, à notre entrée, nous regarda l'un après l'autre. — Mr Hardcastle ? Dick lui tendit une de ses cartes professionnelles, tandis que m'effaçant, j'allais m'asseoir sur une chaise dans un coin. Les sourcils fauves de miss Martindale se froncèrent, dénotant une certaine surprise, mêlée de mécontentement. — Que désirez-vous, inspecteur ? — Quelques renseignements, miss Martindale, qui pourraient m'être utiles. A son ton, je compris que Dick allait faire du charme, aborder la question par le biais. Miss Martindale y serait-elle sensible ? J'avais des doutes à cet égard. Cependant, Hardcastle commençait à l'interroger. — Je crois savoir que vous avez pour employée une certaine Sheila Webb ? — Oui, c'est juste. Malheureusement je ne pense pas qu'elle soit là pour le moment. Elle avait du travail à l'extérieur dès le début de l'après-midi. Elle devrait déjà être rentrée. A moins qu'elle ne soit allée directement à son rendez-vous de 5 heures, au Curlew hotel, sur l'Esplanade. — Bon, dit Hardcastle. Que savez-vous sur cette jeune fille ? — Pas grand-chose, fit miss Martindale. Elle est employée ici depuis – voyons, laissez-moi réfléchir – environ un an. Son travail me donne entière satisfaction. — Savez-vous chez qui elle était avant ? — Si vous y tenez vraiment, inspecteur, je peux vous le dire. Son curriculum vitae doit être quelque part dans mes classeurs. Enfin, immédiatement, comme ça, je crois me souvenir qu'elle a d'abord travaillé dans une affaire londonienne qui lui a donné d'excellentes références. Il me semble – si ma mémoire est bonne – qu'il s'agissait d'une agence immobilière. — Vous dites qu'elle est très capable ? — Tout à fait, dit miss Martindale qui pourtant n'était pas du genre prodigue en compliments. Elle a une vitesse de frappe efficace et me paraît suffisamment instruite. C'est une dactylo consciencieuse. — La voyez-vous en dehors de ses heures de bureau ? — Non. Il me semble qu'elle vit chez une tante. (Miss Martindale s'impatientait.) Inspecteur, dit-elle, puis-je savoir pourquoi vous me posez toutes ces questions ? Cette jeune fille se serait-elle attiré des ennuis ? — Non, miss Martindale, pas exactement. Connaissez-vous une miss Millicent Pebmarsh ? — Pebmarsh ? (Froncement des sourcils fauves.) Voyons, ah ! oui, bien sûr. C'est chez elle que Sheila devait aller à 3 heures. — Comment a-t-on pris le rendez-vous, miss Martindale ? — Par téléphone. Miss Pebmarsh désirait une dactylo et m'a demandé de lui envoyer miss Webb. — Elle a précisé qu'elle voulait Sheila Webb ? — Oui. — A quelle heure vous a-t-elle téléphoné ? (A suivre...)