Résumé de la 2e partie n Salim aime Nadjet et veut l'épouser. Après avoir hésité, elle accepte que sa mère vienne demander sa main. Ils ont acheté un autre sachet de cacahuètes, puis Nadjet a demandé à aller au parc d'attractions, elle veut monter dans les autos tamponneuses. Salim aurait aimé rester sur la pelouse pour discuter, mais il ne pouvait lui refuser ce caprice. Elle s'amuse comme une folle. Après les autos tamponneuses, c'est sur le grand huit qu'elle veut, puis… ce sont les manèges ! — Mais c'est pour les enfants, ça ! — Eh bien considère que je suis une enfant ! Le temps passe si vite qu'elle ne voit pas la journée passer. Quand elle regarde l'heure, elle pousse un cri. — Mon Dieu, il est 17h, alors que j'ai promis à maman de rentrer tôt ! — Nous allons rentrer ! dit Salim, ne t'affole pas ! — Il faut attendre le bus… Imagine qu'il n'arrive pas ? Il rit. — Nous rentrerons à pied ! Elle s'affole. — On va m'écorcher vive ! — Ne t'inquiète pas, nous prendrons un taxi ! Ils se précipitent vers la sortie. Pour gagner du temps, Salim s'engage dans un sentier broussailleux. Nadjet court presque. — Vite, vite ! Brusquement deux jeunes surgissent, couteaux à la main et menacent Salim. — Laisse-nous la fille, on te laissera partir ! Nadjet recule, effrayée. Salim, lui, se baisse avec une rapidité fulgurante, saisit une pierre et la lance sur l'un des agresseurs. Il l'atteint en pleine tête. Tandis qu'il s'écroule, son complice se jette sur lui. — Je te ferai la peau ! Il veut le poignarder, Salim esquive le coup et reçoit le couteau sur l'épaule. Nadjet hurle, à la vue du sang. L'assaillant se retourne vers elle. — Je vais te saigner, à ton tour ! Mais Salim, qui a repris ses esprits, se jette sur lui. Il cherche de nouveau à l'atteindre de son arme mais Salim, avec l'énergie du désespoir, lui tord le poignet, et retourne l'arme contre son adversaire… qui se poignarde ainsi. Il rejette le corps sans vie et se redresse. — Allons-nous-en, dit-il à Nadjet, morte de peur. — il est mort ? — il n'a eu que ce qu'il méritait… Partons ! Mais des gens, attirés par le bruit de la bagarre, accourent, puis des policiers chargés de la sécurité du parc. — Mon Dieu, pleure Nadjet, mon Dieu, qu'est-ce que je vais dire à mes parents ? (A suivre...)