«La prison n'est pas faite pour le journaliste et le journaliste n'est pas fait pour aller en prison», a déclaré récemment Farouk Ksentini, président de la Commission consultative nationale de promotion et de protection des droits de l'homme (Cncppdh). «S'il y a des dépassements ou que le journaliste porte atteinte à la déontologie par écrit ou par les déclarations, il suffit d'une simple amende», a-t-il expliqué. La commission Ksentini a appelé également à «dépénaliser» l'acte de la harga dans le rapport qu'elle remettra au président de la République. «Ce phénomène est imputable à des raisons sociales. Aussi devrions-nous y apporter une solution sociale et non judiciaire. La répression ne sert à rien. Nous avons proposé la suppression de la peine d'emprisonnement et son remplacement par une amende symbolique. C'est largement suffisant», a-t-il précisé.