Un citoyen du Guatemala a déposé un recours, hier, contre la demande de divorce du couple présidentiel, destiné à permettre à la Première dame, Sandra Torres, de contourner l'interdiction de briguer la succession de son mari, Alvaro Colom, en septembre, selon la presse locale. Le citoyen en question a demandé à la Cour suprême de justice de retirer au président son immunité, car il s'est rendu coupable, selon lui, de mensonge et tromperie idéologique, mais aussi de violation de la Constitution. Il espère ainsi freiner le processus de divorce du couple qui pourrait être prononcé dans les quinze jours à venir, soit un mois avant la date limite pour l'enregistrement des candidatures à la présidentielle de septembre. Le couple présidentiel a déposé sa demande de divorce par consentement mutuel le 11 mars, trois jours après que Sandra Torres eut annoncé son intention de briguer la succession de son époux. La Constitution du pays le plus peuplé d'Amérique central (environ 14 millions d'habitants) interdit non seulement la réélection du président, mais aussi les candidatures de ses proches parents, dont sa femme. L'annonce de la demande de divorce du couple présidentiel a suscité de fortes critiques de la part d'organisations religieuses et du patronat. La polémique fait également rage sur les réseaux sociaux.