Résumé de la 2e partie n Des deux filles de Fatima, c'est Nassima qui semble plaire à zohra qui cherche une femme pour son fils... Les deux femmes sont parties depuis un moment. Fatima, très satisfaite, ne cesse de sourire. — Je crois, que tu leur plais, dit-elle à Nassima. la vieille te mangeait des yeux ! — Elle regardait aussi Nadia ! Nadia éclate de rire. — Moi ? Pas du tout, elle semble préférer les blondes ! Moi, je suis plutôt brune ! — Mais tu es très jolie, dit Nassima ! Brune et mignonne ! Nadia rit encore. — Ne t'inquiète pas, grande sœur, je n'ai pas du tout l'intention de te faire de la concurrence ! Le visage de Fatima s'assombrit. — Qu'est-ce que tu vas chercher là ? Qui parle de concurrence ? Les deux femmes voulaient vous voir toutes les deux… Et apparemment, elle a eu la sage décision de choisir l'aînée ! Elle a d'ailleurs dit que vous êtes «jolies toutes les deux, mais l'aînée fera l'affaire !». — Oui, dit Nadia, je l'ai entendue ! Elle va vers sa sœur, la prend dans ses bras et l'embrasse affectueusement. — Je suis très contente pour toi ! Tu sais combien je t'aime ! — Moi aussi, petite sœur, je t'aime, je souhaite que toi aussi, tu trouves un époux ! — Oh, le plus tard possible ! — Ne dis pas cela, dit Fatima, tu as fini ton stage, tu travailles…Tu vas avoir bientôt vingt-trois ans… — J'ai encore le temps, maman. Et puis, et puis… — Et puis, quoi ? dit Fatima. Toi, tu veux peut-être faire un mariage d'amour ! — Je n'ai pas dit cela ! — Tu as entendu la femme, tout à l'heure, parler de son fils ? Il est riche, il a son propre appartement, il est instruit... et il a préféré un mariage de raison ! — Je ne dis pas le contraire… — Tu verras dans quel bonheur ta sœur vivra ! — Je souhaite à ma sœur tout le bonheur du monde ! — Prie Dieu qu'il te donne un mari comme le sien ! Pas un garçon des rues qui pourrait se moquer de toi ! L'échange menace de tourner à la querelle. Nassima intervient. — Maman, laisse-la tranquille ! — Toi, tu protèges ta sœur ! — Bien sûr ! Et toi, tu ne protégerais pas ta sœur ? — Alors, puisque c'est comme ça, je vous laisse toutes les deux ! Elle s'en va. — Il ne faut pas lui en vouloir dit Nassima ! — Bien sûr que je ne lui en veux pas, dit Nadia… Parlons d'autre chose ! — C'est la semaine prochaine que ton prétendant viendra te voir ? — Oui, dit Nassima en souriant. — Alors, il va falloir que tu t'achètes une robe… — Tu vas m'aider à la choisir. (A suivre...)