L'Union nationale des personnels de l'éducation et de la formation (Unpef), le Conseil national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Cnapest) ainsi que le Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), ont décidé d'une grève cyclique de trois jours par semaine à partir du 25 avril prochain. Le deuxième mouvement est prévu pour les 2, 3 et 4 mai prochain. Un préavis de grève sera déposé demain. Les trois syndicats menacent de radicaliser leur action au cas où la tutelle ne prendrait pas en charge la plateforme des revendications des enseignants. Selon ces syndicats, la décision du recours à la grève est dictée par la lenteur enregistrée dans le traitement du dossier d'ajustement des primes du Sud, ainsi que celui des logements de fonction. Les trois syndicats exigent, par ailleurs, la révision du régime indemnitaire avec la consécration à hauteur de 50% du salaire de base de l'indemnité d'activité et des tâches complémentaires (Iatc). Ils demandent la révision de l'IRG et l'abrogation du plafonnement à 15 000 DA, la consécration de la loi 88/07 relative à la médecine du travail, des indemnités de zone et autres indemnités, à revoir en tenant compte du nouveau Snmg. Les syndicats revendiquent également le maintien de la retraite anticipée. Le Snapest a pris la décision du recours à la contestation lors de la tenue de son conseil national, mercredi et jeudi derniers. Le Cnapest et l'Unpef de leur côté, ont annoncé, hier, leur décision lors d'une conférence de presse. Le président de l'Unpef, Sadek Dziri, estime que les pouvoirs publics n'ont pas jugé les revendications des travailleurs du secteur de l'éducation sur un pied d'égalité avec celles des autres secteurs. «Nous voulons le même traitement que les autres secteurs quant à nos revendications», a-t-il dit. De son côté, Nouar Larbi, le coordinateur national du Cnapest, a indiqué que la grève durera plusieurs jours. «Nous n'allons pas débrayer pour un jour ou deux, mais nous comptons mener un mouvement de grève d'une durée de plus de trois jours», a-t-il indiqué. Pour sa part, Méziane Mariane, le coordinateur du Snapest dénonce la lenteur dans le traitement du dossier d'ajustement des primes du Sud, ainsi que celui des logements de fonction. Pour rappel, les syndicats qui ont mis fin à leur mouvement de grève du 16 février dernier après des promesses de prise en charge par le ministère de l'Education de leurs revendications, reprennent le chemin de la protesta.