Les premières publications de contes et de récits relevant de la tradition orale, collectés dans la région de Constantine par l'association Kan ya ma kan, verront le jour «dans deux ou trois mois au plus tard», apprend-on en marge des 2es journées internationales du conte. Ces publications qui seront éditées en arabe dialectal, en arabe classique et en français, sont le fruit d'un partenariat à la fois original et fructueux, entre l'association Kan ya ma kan de la commune de Constantine, l'Association des arts du récit de Grenoble (France) et le Laboratoire de recherche en traditions orales du département de français de l'université Mentouri. Pour Kamel Abdou, directeur du Laboratoire, cette expérience de partenariat vaut surtout par «la nature de sa construction», en ce sens «qu'elle a réussi une collaboration fructueuse entre l'université et la société civile, concrétisant dans les faits le credo de l'ouverture de l'université sur son environnement». Outre ces publications, le partenariat en question a permis de former sur deux ans et 18 périodes de stages effectuées entre Constantine et Grenoble, une première promotion de 12 conteurs à Constantine, promotion sortie vendredi soir à l'occasion de la clôture des 2es journées internationales du conte de Constantine.