Préparation n C'est ce matin que la JSK devait regagner le pays en provenance de Libreville où elle a été sévèrement battue par le FC Missile en 8es de finale de la coupe de la CAF. Les joueurs devraient être libérés dès leur arrivée à Alger pour une journée de repos, avant de reprendre mercredi le travail. Une reprise à l'issue de laquelle le groupe devrait rentrer en regroupement, en prévision de la finale de la Coupe d'Algérie, prévue dimanche prochain face à l'USM El-Harrach dans l'antre du 5-Juillet. Ainsi Rachid Belhout, qui n'est pas exempt de tout reproche quant à l'échec subi par son équipe en terre gabonaise, aura quatre jours devant lui pour armer son équipe et mettre ses capés dans les meilleures conditions, notamment sur le plan psychologique, après cette déroute en coupe de la CAF face à un adversaire de second calibre et dont la carte de visite sur le plan continental est tout simplement vierge. Une déroute que d'aucun ne peut mettre sur le compte de l'arbitre pour avoir accordé un gracieux penalty en début de seconde mi-temps aux Gabonais ou à la fatigue du voyage. En effet, même si ces deux paramètres ont pesé quelque peu sur le résultat final de la rencontre, le choix de Belhout dans le onze rentrant de samedi dernier y est pour beaucoup dans la débâcle de son équipe qui a subi tout le poids du match, notamment en seconde mi-temps. Le schéma tactique pour lequel a opté le coach des Canaris a contribué beaucoup dans le succès du FC Missile qui s'est ouvert des boulevards dans une défense entièrement débordée et un milieu de terrain dégarni et dépassé. Des carences qui incombent au coach kabyle qui n'a pas jugé utile d'opter pour un milieu de terrain renforcé. A ce propos, la non-titularisation pour ne pas dire la mise à l'écart du joueur le plus expérimenté de l'équipe, Lamara Douicher en l'occurrence, pour ne parler que de cet élément, démontre la mauvaise stratégie de Belhout qui a coûté, contre toute attente, à son équipe un revers. Connu pour son abattage sur le terrain, sa clairvoyance dans le jeu, le capitane de la JSK devait, selon de nombreux observateurs avertis, constituer un élément-clé dans le match de samedi dernier face aux Gabonais. Mais Belhout en a jugé autrement en décidant de se passer des services du doyen de ses joueurs. Jusque-là, personne ne peut reprocher quoi que ce soit à l'entraîneur, seul habileté à décider du onze rentrant. Mais que ce dernier essaye de trouver des subterfuges pour justifier l'échec de son équipe, cela amène à des réactions. Aussi dans ce cas de figure tous les avis des observateurs convergent sur un même point de vue : Rachid Belhout est, en grande partie, responsable de la déroute de la JSK. Une première défaite pour le coach des Canaris depuis sa prise en main de l'équipe qu'il faudra vite mettre aux oubliettes et ne penser qu'à la finale de la Coupe d'Algérie. Une finale que la JSK ne devrait absolument pas rater pour brandir son cinquième trophée après dix-sept années de disette dans cette épreuve populaire, sachant que le dernier sacre des Kabyles du Djurdjura remonte à l'année 1994. C'était face à l'AS Aïn M'lila.