Résumé de la 1re partie Les deux s?urs se dirigent vers le sommet de la montagne, comme le leur avait demandé le vieillard, qui s?est volatilisé après leur avoir remis deux clés. Le soleil se leva trois fois et lorsqu'il se coucha pour la troisième fois, elles constatèrent, étonnées, qu'elles étaient, en effet, au pied du rocher de cristal. ? Regarde, petite s?ur, voilà l?entrée, s'écria l'aînée, qui sortit de la poche de son tablier la petite clé d'argent. La serrure grinça et s'ouvrit, mais la porte restait fermée. ? Maintenant, à mon tour, dit la cadette, qui enfonça dans la deuxième serrure sa petite clé d'or. La serrure grinça et la porte tourna lentement sur ses gonds, toute seule. Les deux s?urs eurent le souffle coupé en voyant la salle de cristal toute garnie d'or fin et de plaques d'argent. Sur le sol, il y avait quantité de vases de jade regorgeant de perles et de rubis. Des plats de malachite offraient des tas de ducats d'or et des cruches débordaient de diamants. Se rappelant les conseils du vieillard, les deux jeunes s?urs ne ramassèrent que quelques ducats éparpillés sur le sol et les serrèrent dans leur fichu. Elles étaient à peine sorties de la salle de cristal que la porte se ferma sans bruit derrière elles et que les deux serrures fonctionnèrent toutes seules. En arrivant à la maison, les deux s?urs racontèrent à leur mère l'étrange et belle aventure qui leur était arrivée. La maman ne voulait pas les croire, mais quand les jeunes filles déballèrent les ducats d'or et les éparpillèrent sur la table, il lui fallut se rendre à l'évidence. La mère en pleurait de joie. ? Finis les soucis, désormais ! dit-elle. Mais comme elle avait bon c?ur, elle partagea son trésor avec tous les autres pauvres du village. Mais le fermier avare, en voyant que les plus pauvres du village étaient maintenant heureux et contents, se dit : «Cela ne se passera pas comme ça !» Il guetta le moment où les deux s?urs n'étaient pas à la maison, s'approcha de leur chaumière et regarda à l'intérieur par une fente de la porte. Ses yeux lancèrent des éclairs de convoitise quand il vit la mère, assise près de la table sur laquelle elle empilait de beaux et gros ducats d'or. (à suivre...)