Résumé de la 1re partie n Pour qu'il l'autorise à couper du bois, le pauvre bûcheron donne sa fille aînée au vieillard magicien qui la tue car elle n'a pas obéi à ses ordres... Le vieillard s'en va dans le bois trouver son beau-père : «Ta fille aînée s'ennuie, elle veut que sa sœur cadette vienne la voir. Donne-lui ces habits et amène-la demain matin, je viendrai la chercher...» Le lendemain, tout se passe comme la première fois : la montagne, la pierre qui se fend, le chien qui ouvre la porte, les deux marmites, le lavage du chien, le repas, les perles, l'or, la glace, et enfin le départ du vieillard qui lui montre, en exemple, ce qu'il est advenu de sa sœur parce qu'elle n'avait pas fait ce qu'il lui avait demandé. Pendant dix jours, la fille exécute parfaitement ses tâches. Mais ensuite, elle les oublie ou les fait à moitié. Quand le vieillard est de retour, le chien blanc se plaint encore auprès de son maître qu'il a faim et qu'il est malade. Alors, la cadette connaît le sort malheureux de son aînée et se retrouve aussi suspendue dans la cheminée... Le vieillard s'en va dans le bois trouver son beau-père, lui demande d'amener sa plus jeune fille, et tout se passe comme les fois précédentes... Pas un seul instant, la fille ne manque à ses devoirs, trois fois par jour elle prépare les repas et lave le chien. Tous deux sont devenus amis, ils jouent, et la maison retentit de leurs cris et de leur gaieté. Quoi qu'elle fasse, le chien parvient toujours à se délivrer, alors elle lui demande s'il a un secret. Celui-ci lui avoue : Oui, j'ai un secret, si tu arraches un poil de ma tête et que tu m'attaches avec, je ne peux me délivrer, voilà. Mais à part cela rien d'autre ne peut me résister, ni chaîne ni corde.» Alors elle lui arrache un poil de la tête et lui attache les quatre pattes. Il essaie de briser ce lien mais en vain. La fille en profite pour prendre la cravache du vieillard qui était accrochée au mur et à force de battre le chien pour rire, elle finit par le tuer. Que faire ? Il n'est pas question de sortir. Elle se précipite vers les quarante et une pièces de la maison : l'une était remplie d'or l'autre d'argent, une autre était pleine de vêtements, une autre encore regorgeait de monde, il y avait bien 45 ou 50 hommes barbus et chevelus qui, apercevant la fille, se mirent à la supplier de les délivrer. Celle-ci accepte, mais à une condition : qu'ils fabriquent un grand chandelier en or où elle pourra se glisser et placer des provisions pour trois mois. Ces hommes étaient tous des artisans et le vieillard avait beaucoup d'or, aussi la chose était possible. Ils se mettent aussitôt au travail, trouvent l'or, qu'ils font fondre très rapidement, et fabriquent un chandelier qui peut se fermer de l'intérieur, dont la porte est absolument invisible. Il y a même, des toilettes ! La fille est très contente et délivre les hommes, qui s'en vont bien vite. Puis elle s'installe dans son chandelier avec ses provisions et ferme la porte à clé de l'intérieur. A son retour, le vieillard trouve le chien mort, le talisman brisé, la montagne grande ouverte, les portes aussi. Comme un fou, il se précipite vers la pièce aux esclaves, où il n'y a plus personne. Alors il se met à hurler : «Malheur à toi, tu as tué mon chien, tu t'es enfuie, que t'importaient mes esclaves ? Pourquoi les as-tu laissés s'échapper ? Moi vivant, partout où tu iras je saurai te retrouver, même tu te caches dans la corne d'un bœuf ! Tu t'imagines que tu pourras être délivrée de moi ?» La fille entend ces paroles... Une fois sa colère apaisée, le vieillard accroche le chandelier au bout de son bâton qu'il met sur l'épaule et le voilà parti au village pour le vendre. (à suivre...)