Résumé de la 22e partie n Les deux amis ont convenu de marier leur enfants. Mais l'un d'eux change d'avis et fait passer sa fille pour un garçon. Les deux enfants deviennent amis. Les jours passent. Maintenant Ali et Aïni sont des adolescents. Cette fois-ci Ali se rend vraiment compte que celui qu'il croyait être son ami est très différent de lui. Il regarde ses pieds. — Mais tu n'as pas de poils ! Et il découvre sa jambe. — regarde-moi ! Aïni doit montrer aussi sa jambe. — Elle est lisse… comme celle des filles ! Or, Aïni sait, depuis quelque temps, qu'elle est une fille, mais elle le cache à Ali, de peur qu'il ne se détourne d'elle. — Alors ? demande le jeune garçon, tu peux m'expliquer ce qui se passe en toi ? Pour toute réponse, Aïni se met à pleurer. — Tu pleures ? Que t'arrive-t-il ? Mais Aïni préfère fuir et rentrer chez elle. Ali, lui, est intrigué. Qu'a-t-il pu dire qui aurait offensé celui qu'il croit toujours être son meilleur ami ? Lui aussi rentre chez lui et préfère méditer sur tout cela. Le lendemain, il se rend chez Aïni et l'appelle. La jeune fille sort, toujours habillée en garçon. Ali lui sourit. — tu n'es plus fâchée contre moi ? — non ! — alors, jouons ! — non, aujourd'hui, je n'ai pas envie de jouer. — que veux-tu que nous fassions alors ? — promenons-nous ! Ils se promènent et entrent dans la forêt. — Asseyons-nous, dit Aïni. Ils s'assoient. — j'ai quelque chose à te dire, lui dit-elle. Elle ouvre sa chemise et découvre sa poitrine. — mais…mais… suffoque Ali. — oui, lui dit-elle, je suis une fille ! Il s'exclame. — une fille ! Mais pourquoi me l'as-tu caché ? — je ne l'ai découvert qu'il y a peu de temps… — et toutes ces années… tu t'es habillée en garçon… toute le monde te prenait pour un garçon, y compris moi-même ! Il lui demande, irrité d'avoir été berné aussi longtemps : — pourquoi cette comédie ? — c'est parce que mon père ne voulait pas que je t'épouse. Il avait autrefois promis à ton père que si l'un avait une fille et l'autre un garçon, la fille épouserait le garçon ! — et moi, je vais continuer à te voir, et plus tard, je t'épouserai ! (A suivre ...)