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Histoires vraies
Un intellectuel mince et tranquille (4e partie)
Publié dans Info Soir le 29 - 05 - 2011

Résumé de la 3e partie n Au commissariat de police, une dame se présente et dit que Busch a tenté de la tuer...
En dehors des ouvrages de philosophie, beaucoup de romans policiers. Un peu plus loin, dans un tiroir entrouvert, des dessins, d'ailleurs exécutés sans grand talent.
«C'est de vous, ça ?
— Oui.»
Les dessins au crayon représentent des femmes en bikini ou complètement nues dont les pieds et les mains sont attachés. Le sergent se retourne vers Busch.
«Au fait, pourquoi lui avez-vous mis les menottes ?
— A cause de mes cheveux.»
Devant l'air ahuri du sergent, Adolphe Busch s'explique :
«Si ! Tenez, c'est dans ce livre...»
Et il montre le livre qui traînait sur un meuble et que le sergent tient dans la main. Le livre s'intitule : Comment la police de New York combat le crime. Busch y a souligné plusieurs passages au crayon. L'un de ces paragraphes explique comment la police réussit à identifier des criminels en retrouvant sous les ongles de leurs victimes quelques cheveux que celles-ci arrachent au cours de la lutte.
«Et que comptiez-vous faire du cadavre ?
— Je ne sais pas. Je n'y ai pas songé. Il fallait seulement que je la tue. Depuis, je crois que j'ai tué aussi ma tante...
— Ah ! bon... dit le sergent un peu hébété.
Et où est le cadavre ?
— Chez elle.»
Le sergent lance à la cantonade :
«Messieurs, on va ailleurs ! D'autres cadavres nous attendent.»
Et toute la caravane de policiers redescend l'escalier à la suite du sergent pour se rendre à Virginia Avenue, où habite la tante Margaret Briggs, cinquante-quatre ans. On la trouve étendue dans une robe pimpante, devant un poste de télévision, morte.
«Pourquoi avez-vous étranglé votre tante ? demande patiemment le sergent.
— Je ne sais pas. Nous regardions ensemble la télévision. Je me suis levé pour aller chercher des cigarettes dans un meuble. En passant derrière elle, j'ai vu son cou. J'ai mis mes mains autour de ce cou et j'ai serré jusqu'à ce qu'elle meure. Ensuite j'ai essayé de couper le dos de sa robe avec mon canif. Je n'ai pas pu. J'ai pris des ciseaux.
— Pourquoi avez-vous coupé ce vêtement ?
— Je ne sais pas.
— Qu'est-ce que vous avez fait après ?
— Je me suis assis et j'ai regardé la télévision. C'était un show de music-hall. Puis je suis allé m'étendre sur le lit de ma tante et j'ai dormi. Au matin, je me suis levé. J'ai pris le cabriolet de ma tante pour me rendre à l'usine où je travaille. En route, dans un bar, j'ai rencontré une fille.
Je l'ai invitée à venir avec moi. Elle est montée dans ma voiture. L'envie m'a pris de l'étrangler...
— Mais ça c'était ce matin !… s'exclame le sergent.
— Non. C'était hier. A cette heure-là, ça m'arrive souvent d'avoir envie de tuer. Et vous ? Vous n'avez jamais envie de tuer ?»
La spontanéité avec laquelle Henry Busch avoue ses crimes ne le dispense pas d'être soumis au contrôle de la machine à détecter le mensonge. Là, livré à l'appareil, les aveux de Busch se multiplient encore.
C'est ainsi qu'il explique comment au mois de mai dernier il est allé rendre visite à une autre vieille amie de sa tante, Elmira Miller, soixante-quatorze ans.
Il avait bavardé avec elle gentiment, évoquant des souvenirs d'autrefois, rappelant avec émotion sa mère décédée. (A suivre...)


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