Résumé de la 11e partie n En gage d'amour, Mounir a offert à Wissam une bague. En échange, elle lui a donné sa chaîne en argent. Il a étalé ses livres et ses cahiers sur la table du salon mais au lieu de travailler, il se laisse aller à des rêveries. Il roule et déroule la chaîne que Wissam lui a donnée entre les doigts, et pense à elle. Comme elle est belle, comme est beau ce geste qu'elle a fait quand elle a enlevé la chaîne de son cou... «C'est pour que tu ne m'oublies pas !» Il frémit en pensant à ses mots car il lui semble de mauvais augure. Pourquoi l'oublierait-il puisqu'il doit l'épouser et partager avec elle, toute sa vie ? La petite lycéenne, lui cache-t-elle quelque chose ? Il repense à ce garçon avec lequel il l'a vue, un gamin de son âge, mais Wissam lui a assuré qu'il n'est qu'un camarade et que c'est lui qu'elle aime. Alors... — Mounir, il me semble que tu es soucieux ! Il sursaute : c'est Ouarda, sa mère. Elle tire une chaise et se met en face de lui. — Voilà quelques jours que je voulais t'en parler... Il sourit, jouant toujours avec la chaîne, enroulée autour de son doigt. — Soucieux ? — Oui, tu es soucieux ! — les examens approchent, tu sais ! — Je sais, et c'est ce qui m'inquiète justement : les examens approchent et au lieu de réviser, tu te perds dans tes pensées ! Il rit. — Je ne sais pas par où commencer ! — j'espère que tu n'as pas de problèmes mon garçon ! — Des problèmes, mais quel genre de problèmes veux-tu que j'aie ? — je ne sais pas moi... Elle regarde le collier qu'il enroule toujours nerveusement entre les doigts. — Tiens, tu as une chaîne... Je croyais que tu n'aimais pas les bijoux ! — Oui, mais celui-là me plaît ! — C'est quelqu'un qui te l'a offert. Elle a tellement appuyé sur «quelqu'un» que Mounir rougit. Sa mère est-elle au courant de sa relation avec Wissam. — Non, non, dit-il, je l'ai acheté... C'est un garçon de ma section qui avait besoin d'argent, il l'a vendu en deçà de sa valeur, alors, je l'ai acheté ! Ouarda touche le collier. — C'est de l'argent et il est très fin ! Mounir sourit. — il te plaît ? Ouarda ne répond pas. Elle se lève. — je suis contente que tu n'aies rien, dit-elle, mais s'il y a quelque chose qui ne va pas, n'hésite pas à te confier à moi ! Elle se lève et quitte le salon. (A suivre...)