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Cela s'est passe un jour/ Aventures, drames et passions celebres
Hommes et femmes au destin prodigieux (72e partie)
Publié dans Info Soir le 15 - 06 - 2011

Résumé de la 71e partie n Julius et Ethel Rosenberg, avant l'affaire qui va les rendre célèbres, ont connu des jeunesses malheureuses, marquées par la misère et la privation.
Julius et Ethel Rosenberg, qui sont mari et femme depuis 1939, sont issus, tous les deux de familles d'immigrants. Au moment des faits, ils ont respectivement trente-deux et trente-quatre ans. Ils ont connus, chacun de son côté, une enfance et une adolescence pauvres et, très tôt, ils ont adhéré aux Jeunesses communistes américaines, qui prenaient en charge, sous le couvert d'activités sportives et culturelles, les jeunes des quartiers pauvres.
La famille de Julius était nombreuse et le père, ouvrier dans la confection, gagnait à peine de quoi nourrir les siens. Le père était délégué syndical, ce qui signifiait qu'il était souvent sans travail, donc sans solde. Comme Julius le rappellera, plus tard, dans sa correspondance et lors de son procès, bien souvent, il est resté sans manger.
La mère, pour faire vivre la famille, travaillait dans une usine où, pour un salaire de misère, elle cousait, onze heures par jour, des boutons. Malgré tout, Julius a pu faire des études. Après l'enseignement primaire puis secondaire, il a réussi à entrer à l'université pour suivre une formation d'ingénieur électricien. Cependant, pour aider sa famille, il a dû abréger ses études et commencer à travailler.
Ethel Greenglass a suivi à peu près le même itinéraire. Son père était également pauvre, son métier de réparateur de machines à coudre, ne lui rapportant pratiquement rien. La jeune fille a commencé aussi des études mais elle les a arrêtées pour aider sa famille. Le seul emploi qu'elle ait trouvé est celui de sténodactylo, un emploi qu'elle gardera pratiquement tout le temps.
Le 31 décembre 1935, Julius est à une soirée dansante organisée par des syndicalistes grévistes à New York. Ce milieu, dans lequel a évolué son père, est également le sien et il a gardé de grandes sympathies dans le milieu ouvrier.
Ethel est également là et le jeune homme l'a remarquée. Il s'approche d'elle timidement et lui demande si elle veut bien lui accorder une danse. Elle accepte, en rougissant, et après la danse, ils se retrouvent à siroter des boissons, discutant comme s'ils se connaissaient depuis toujours.
Ils ont les mêmes goûts et surtout les mêmes affinités politiques. Ils ont des positions de gauche et soutiennent l'Union soviétique et critiquent le système capitaliste, générateur de misère et d'exploitation.
Ils se revoient les jours suivants, sortent ensemble, puis Julius finit par demander la main d'Ethel. Le mariage est célébré en juin 1939. Le couple réside d'abord chez la mère de Julius, puis ils louent des chambres dans des meublés. Quand les Etats-Unis entrent en guerre, Julius n'est pas mobilisé mais sert dans les transmissions. Le couple continue à habiter dans des hôtels avant de trouver un petit appartement dans un quartier de New York, fréquenté par les immigrants italiens et irlandais.
En 1946, accusé d'être membre du parti communiste américain clandestin, Julius perd son emploi. Il monte avec ses beaux-frères, David et Bernard Greenglass, une petite entreprise mais celle-ci périclite. Les frères Greenglass se retirent, mais Julius continue. David demande à son beau-frère de lui rembourser ses parts, une querelle éclate et les deux hommes se brouillent. (A suivre...)


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