Le 9e festival international de jazz de Constantine, «Dimajazz» qui fait de l'éclectisme l'une de ses constantes, continue de faire défiler sur la scène tout un kaléidoscope de sonorités et de rythmes musicaux de diverses inspirations et de divers horizons.Après le spectacle d'ouverture où la musique et les rythmes africains étaient à l'honneur avec le groupe de Cheikh Tidiane Seck, le festival a marqué une pause, hier, mardi, pour reprendre, aujourd'hui, mercredi, avec le spectacle très attendu du groupe américain Boney Fields & the Bone's Project. La soirée de lundi a été marquée par des spectacles qui ont permis au public de découvrir de nouvelles facettes de l'infinie palette de cette musique des musiques qu'est le jazz. Au cours de cette soirée qui a débuté par un spectacle de jazz électrique animé par Marc Ducret, le public a pu découvrir les prouesses de ce guitariste français avant-gardiste qui a impressionné les initiés par ses performances de haut vol.Lui succédant, le spectacle du groupe Keltik Tales, également français, a montré une autre expérience très intéressante des inspirations et des combinaisons musicales qu'offre le jazz, en mettant à l'honneur un instrument antique, l'uilleann pipe (cornemuse irlandaise), en l'occurrence. Ensuite, c'était au tour des fusions musicales inspirées du patrimoine maghrébin, avec Amar Sunday. Le spectacle donné par cet «enfant du bled», qui passe allègrement de la musique d'inspiration maghrébine au blues, a grandement séduit le public.