Acquis n Les importants investissements engagés dans ce secteur ces dernières années ont conduit à une amélioration sensible en matière de disponibilité de ce liquide vital. Le ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal, a affirmé, hier, à Khenchela, que l'Algérie «est à l'abri de tout risque», grâce à ses ressources superficielles et souterraines ainsi qu'à sa politique de dessalement de l'eau de mer. Il a indiqué que l'approvisionnement en eau potable répond actuellement aux besoins de toutes les villes grâce aux divers projets de programmes de développement, dont le «projet du siècle» portant sur l'alimentation en eau de Tamanrasset via In Salah. M. Sellal a affirmé que l'Algérie disposera d'ici à 2016 de 90 barrages, dont 13 ont été mis en chantier en 2010, et d'une capacité de dessalement d'un volume total de 56 millions de m3 d'eau de mer. Considérant que la question de la sécurité de l'eau occupe une place vitale dans toute stratégie économique et toute approche de sécurité des Etats en ce nouveau millénaire, il a insisté sur l'impérative rationalisation de la gestion de l'eau et l'adoption des techniques modernes pour assurer une meilleure maîtrise de la distribution dans les villes et limiter les fuites. En outre, un intérêt particulier doit être accordé à l'assainissement par la création d'autres stations d'épuration des eaux usées afin de mettre fin à la pollution des milieux naturels par les eaux polluées, a insisté le ministre. Il a également exhorté l'Algérienne des Eaux à assurer une distribution équitable de ce liquide vital dans les villes, avant d'inviter les citoyens à s'acquitter de leurs redevances qui «représentent un revenu important pour cette entreprise qui emploie un grand nombre de travailleurs». Concernant la wilaya de Khenchela, M. Sellal a affirmé que des instructions ont été données pour élever de 20 000 m3 à 30 000 m3 les quantités d'eau transférées vers la wilaya à partir du barrage de Koudiet Lemdouar (Batna). Il a souligné l'importance d'un projet, dont les travaux seront lancés prochainement, pour le transfert de 6 millions de m3 du barrage de Babar vers les zones du Sud de la wilaya ainsi que la construction d'un nouveau barrage à Ouldja. A Kaïs, le ministre a procédé à la pose de la première pierre d'une station d'épuration des eaux usées dont la réalisation est prévue en 17 mois, avec à terme la possibilité d'irrigation de 100 hectares. Il a aussi inspecté le projet de réalisation du barrage de Taghrisset dans la commune de Yabous qui accuse un retard dans ses travaux dû à un litige foncier. D'une capacité de rétention de 7,5 millions de m3, ce futur ouvrage est appelé à irriguer 200 hectares et renforcer l'alimentation en eau potable des agglomérations environnantes. Une retenue à Ziriz et une station d'épuration des eaux usées par lagunage à Tamaz ont été visitées par le ministre qui a posé au chef-lieu de wilaya la première pierre du nouveau siège de la direction de l'hydraulique, avant de visiter deux châteaux d'eau, un réceptionné et le second en réalisation.