Bonne nouvelle pour les ménages : les prix de la viande rouge congelée et de la viande blanche ne connaîtront pas d'augmentation ce ramadan. C'est du moins ce qu'a annoncé le premier responsable du secteur de l'Agriculture, qui a en outre affirmé que la viande rouge congelée sera cédée à 400 DA et la viande blanche à 250 DA. Ces prix sont ainsi identiques à ceux pratiqués l'année dernière. «Le prix de la viande rouge congelée tournera autour de 400 DA et autour de 250 DA pour la viande blanche au mois de Ramadan prochain», a-t-il affirmé ce matin sur les ondes de la Chaîne III. «L'approvisionnement est là durant toute l'année, toutefois, il y a des périodes conjoncturelles où nous enregistrons une forte demande», a indiqué Rachid Benaïssa. Dans ce contexte, il citera la très forte demande sur le poulet à l'occasion du Mawlid Ennabaoui et sur plusieurs produits alimentaires durant les première et deuxième semaines du mois de Ramadan. Interrogé sur les quantités de viande qui ont été déjà stockées, le ministre s'est contenté de dire qu'elles sont «suffisantes» pour réguler le marché national et répondre à la demande. Les opérateurs publics et privés importent et stockent d'importantes quantités de viandes (rouge et blanche) pour répondre aux besoins du marché. «Le fait nouveau cette année, c'est que nous avons introduit des stockages et des congélations à partir de la production nationale que ce soit pour la viande rouge ou pour lablanche», a annoncé Benaïssa. Ces quantités seront mises sur les étals au moment opportun et en fonction de la demande. Cette année sera également marquée par l'importation de 17 000 têtes d'animaux de boucherie pour assurer plus de quantités de viande fraîche. S'agissant des grands produits tels que le lait, la semoule, le pain et la viande. Des dispositions sont prises pour s'assurer que les quantités mises sur le marché sont disponibles. «Nous n'intervenons pas à la veille du mois de Ramadan pour assurer la disponibilité de ces denrées, mais ce sont des choses qui se préparent six mois avant le jour J», a précisé le ministre. Pour ce qui est des céréales et du lait, il a indiqué qu'il faudrait mettre sur le marché des quantités plus importantes en prévision du mois sacré pour le sécuriser et pour éviter toute spéculation. «Durant les premiers jours du mois de Ramadan, nous enregistrons une forte demande sur certains produits. Cela est connu par les opérateurs économiques, mais également nos services. C'est pourquoi nous essayons de faire en sorte de répondre à cette forte demande subite et concentrée durant une ou deux semaines», a expliqué Rachid Benaïssa. Toutes ces mesures ont été prises pour sécuriser l'ensemble des acteurs et pour qu'il y ait une assez importante disponibilité. Outre cela, il est également question d'éviter la volatilité des prix durant le mois sacré. Le ministre a, enfin, indiqué qu'un système de régulation sera mis en place à cette occasion pour mettre sur les étals des quantités suffisantes de plusieurs produits alimentaires, en vue de réguler les prix, sécuriser le marché et faire face à la spéculation. 8 000 tonnes d'orge impropres à la consommation A la question de savoir si l'Algérie aurait importé 8 000 tonnes d'orge impropres à la consommation par l'Office algérien interprofessionnel des céréales (OAIC), le ministre de l'Agriculture a indiqué qu'il a lu cette information sur la presse nationale. «Je sais qu'il y a des interventions quotidiennes au niveau des ports, des services vétérinaires et des services phytosanitaires. Chaque fois qu'il y a un doute, il y a des contrôles supérieurs et il y a interception ou destruction de ce qui ne va pas», a-t-il expliqué. «Ce qui est tout à fait normal. Non seulement, il y a les services phytosanitaires, mais également les services du commerce qui interviennent en même temps. Donc, il y a un triple contrôle», a-t-il simplement affirmé.