Richesses n Nous avons pu découvrir la beauté de l'Ouest algérien qui recèle des potentialités naturelles inestimables. Notre virée à l'ouest du pays commence par la capitale des Zianides, Tlemcen, avec ses monuments historiques et ses paysages féeriques. Une ville à laquelle nous consacrerons un dossier dans une prochaine édition. Ce qui saute tout de suite aux yeux quand on visite l'endroit, c'est le mariage des couleurs entre le vert des montagnes et le bleu de la mer. Que ce soit à Aïn Témouchent ou à Oran, on trouve des villages au pied de la montagne et au bord de la mer. Il faut dire que la nature a été généreuse avec l'ouest du pays, en le dotant de montagnes, de forêts, de vastes plaines mais aussi de très belles plages au sable fin et doré. Et, bien évidemment, tout cela ne laisse pas indifférents les nombreux touristes nationaux et étrangers qui choisissent la côte Ouest pour passer leurs vacances. Fort de ses quelque 550 km de littoral et plus d'une centaine de plages, cette côte a tout pour plaire. D'ailleurs, dès les premiers jours de l'été, ses plages sont prises d'assaut par des estivants venant des régions limitrophes mais aussi des wilayas du Centre, de l'Est et même du Sud. Des voitures immatriculées Alger, Tizi Ouzou sillonnent les routes de la ville d'El-Bahia, mais aussi celle d'Aïn Témouchent. L'Ouest algérien est aussi réputé pour ses stations thermales, notamment à Aïn Témouchent et à Tlemcen, endroits très prisés par les estivants en quête de bien-être. L'Ouest algérien, c'est aussi du tourisme culturel. Les sites et vestiges émanant de diverses époques séduisent tous ceux qui s'y rendent pour la première fois. A Tlemcen, berceau de la culture arabo-andalouse, nous avons découvert les magnifiques grottes de Beni-Aad, le mausolée de Sidi Boumediene, le plateau de Lala Setti mais aussi le palais d'El-Mechouar. Tlemcen, c'est également la forêt Zarifet et celle d'Ifri, les monts de Traras et les cascades de l'Ourit. Tlemcen dispose également d'un patrimoine riche qui garde son aspect architectural du temps des Zianides, des Almoravides et des Idrissides. A Aïn Témouchent, les Zaouïas des cheikhs El-Jazouli et Sidi Yakoub drainent des centaines de visiteurs les week-ends. Sans oublier les mausolées de Sidi Djelloul, Sidi Benyahia, les cinq «Goubbate» de Oued Sebbah et les dizaines d'autres lieux perchés sur les hauteurs. A Oran, nous avons été fascinés par la beauté de la chapelle de Santa Cruz qui domine la ville. «Si vous n'avez pas visité le site de Santa Cruz, ne dites pas que vous êtes allé à Oran», dit-on. Le visiteur d'El-Bahia sera également séduit par son magnifique port romain, Mers El-Kébir, construit au XVIe siècle. B. M.