Des garçons comme Chelali, Sayoud, Boudebouda, Aouedj et autre Feghouli (si la FAF parvient à le convaincre à rejoindre l'équipe algérienne), devraient non seulement pointer leur nez, mais faire leur trou chez les Verts. Là où Saâdane, parti à la fin d'un cycle, et Benchikha, qui a opté pour la continuité de son prédécesseur, n'ont pas pu trancher, Halilhodzic a l'opportunité de le faire. Ce qui est certain, c'est que le stage de Marcoussis s'annonce très instructif et ses retombées peuvent être annonciatrices d'une rupture avec le passé, celui dune génération, certes qui a réussi à qualifier l'Algérie au Mondial 2010 après vingt-quatre ans d'absence, mais qui devra passer le témoin, du moins pour ces joueurs qui n'ont plus la capacité d'évoluer au plus haut niveau et de défendre dignement les couleurs nationales. Le stage de Marcoussis sera une espèce de Halilhodzic et les «Golfistes», et ce ne sera pas un nouvel épisode de Tintin !