Avancée n Il est vrai et personne ne peut le mettre en doute, les progrès de la science sur le plan médical ont été énormes au cours du siècle dernier. Au point que l'on est en mesure aujourd'hui de guérir toutes les maladies classiques que l'homme a connues depuis l'Antiquité, tels la tuberculose, la rage, la diphtérie, le choléra, le paludisme, la syphilis et même les formes les plus sévères de peste. Cette dernière, il faut le rappeler, a fait des millions de morts au Moyen-Age et détruit des pans énormes de la société médiévale. Mais est-ce pour autant que notre médecine est capable d'enrayer toutes les épidémies du globe ? Pas le sida, une maladie qui n'a pas encore été vaincue, malgré les crédits astronomiques alloués aux plus grands laboratoires du monde. C'est tout juste si le «petit machin» qui a été mis au point sous forme de médicament, calme la douleur. En Afrique, c'est l'hécatombe. En Europe, des centaines de milliers d'individus sont séropositifs et sous traitement. Le cancer non plus n'est pas encore vaincu. La maladie d'Alzheimer aussi et bien d'autres fléaux qui ne sont pas très répandus. Contrairement à l'image qu'ils veulent nous donner d'une médecine triomphante, les chercheurs, toutes spécialités confondues, sont dans l'impossibilité de comprendre aujourd'hui et encore moins d'expliquer certaines réactions chimiques du cerveau. Affectent-elles l'intelligence, la mémoire, le souvenir, le subconscient ? Abreuvent-elles les unes et pas les autres ? Qui déclenche ces réactions et comment le sont-elles ? L'homme ne sait pas avec précision où se situe l'intelligence, comment est-elle répartie et en fonction de quels critères ? Il est incapable de prouver scientifiquement pourquoi telle personne est intelligente et pas une autre ? Si des chercheurs isolés commencent à mettre en doute la théorie de Darwin, qui prétend que nous descendons du singe, la plupart des savants continuent à prendre pour argent comptant les paroles du maître, alors que tout le monde sait aujourd'hui qu'il manque un chaînon à ses élucubrations. Selon certains laboratoires, on aurait découvert récemment une espèce de singe qui posséderait 97% de nos gènes. Et les 3% qui manquent ? C'est probablement le chaînon absent qui contredit formellement la théorie de Darwin mais qui apporte de l'eau au moulin de ceux qui croient aux écritures des livres révélés, à savoir que l'homme a été créé par Dieu lui-même. Croire que nous descendons d'un gorille ou d'un quelconque chimpanzé est tout simplement une aberration en matière scientifique et un sacrilège en islam. Et quand bien même ce fameux singe posséderait plus de 97% de nos gènes, pourquoi n'aurait-il pas, au moins l'usage de la parole ou la capacité de rire ou de pleurer ? Après tout, il n'est pas loin de 100% non ?